2024-12-27 02:00:00
Le poète Guillaume Apollinaire a utilisé pour la première fois le terme de surréalisme en 1917. Il s’agit d’un mouvement artistique d’avant-garde apparu dans la littérature, la peinture, la photographie et le cinéma depuis les années 1920 en réaction à l’effondrement des valeurs traditionnelles lors de la Première Guerre mondiale et qui est rapidement devenu visible et expérimenté dans d’importants centres culturels d’Europe. , notamment en France, en Belgique, en Tchécoslovaquie, au Danemark et en Suède. André Breton formule son « Manifeste du surréalisme » en 1924. Un groupe surréaliste fut fondé à Prague en 1934 et, à partir de 1939, peu avant l’annexion fasciste de la Tchécoslovaquie, des artistes se rassemblèrent au sein du groupe des « Sept en octobre » et apparaissaient en public avec des images socialement et politiquement engagées.
L’exposition « Mais tu vis ici ? » est ouverte à Munich jusqu’au 2 mars 2025. Non merci. Surréalisme et antifascisme ». Cette présentation est particulièrement reconnue dans une information de la Société Pirckheimer. Il comprend environ 400 expositions et présente des aspects du développement des années 1920 à nos jours. L’accent est mis sur les positions antifascistes des surréalistes et leurs diverses activités. À partir de 1933, nombre d’entre eux furent discriminés par les nazis, diffamés comme « dégénérés », persécutés et poussés à l’exil. Au péril de leur vie, ils combattirent dans la clandestinité ou dans les rangs des Interbrigades en Espagne contre les franquistes.
Outre des peintures, des graphiques et des photographies, l’exposition présente également de nombreuses publications et documents. Des œuvres d’importants surréalistes – comme Max Ernst, René Magritte, André Masson et Joan Miró – peuvent être vues ainsi que des œuvres d’artistes moins connus, comme Victor Brauner, Leonora Carrington, Óscar Dominguez et Raoul Ubac. Un catalogue d’environ 600 pages contient des manifestes, des poèmes et d’autres documents de Louis Aragon, André Breton, Paul Éluard, Paul Westheim et d’autres présentés dans l’exposition.
L’un des prêteurs de cette exposition est le collectionneur d’art de Wittenberg, Gerd Gruber, qui avait des pièces de sa collection dans la galerie du magasin il y a quelques années. jeune monde avait émis. Il a soutenu l’exposition de Munich avec sept œuvres, dont l’une des rares œuvres de jeunesse de Heinz Lohmar, une œuvre à la détrempe intitulée « Attention », qu’il a créée en exil à Paris en 1935. Après l’invasion de la Wehrmacht fasciste, Lohmar doit fuir Paris. Les nazis ont détruit les œuvres artistiques restées dans l’appartement. Seul celui-ci a été conservé car l’épouse de Lohmar l’avait emporté avec elle dans sa valise lors de sa fuite. Heinz Lohmar rejoint le cercle d’artistes de Max Ernst à Paris et est en 1937 co-fondateur de l’association d’artistes antifascistes “L’union des artistes libres”. Il survit dans le sud de la France, où il rejoint la Résistance. En 1946, il retourne en Allemagne, d’abord à Ludwigshafen. L’Université des Beaux-Arts de Dresde le nomme maître de conférences en peinture en 1949 et professeur en 1951. Il a eu une grande influence, notamment sur la jeune génération d’artistes de l’époque.
Dans une vitrine de l’exposition de Munich se trouve un autre prêt de Gerd Gruber : un petit livre, imprimé clandestinement à seulement 65 exemplaires en 1942, avec le poème « La dernière nuit » de Paul Éluard et une eau-forte d’Henri Laurens. . Il n’était offert qu’à des amis proches et à des résistants. Ces pièces rares, provenant pour la plupart de collectionneurs privés, font partie des trésors de l’exposition. Elle précise que le surréalisme ne peut être réduit à l’illogique, à l’interprétation des rêves et à l’absurde fantastique, et que les surréalistes étaient aussi des artistes aux positions politiques claires.
#Lâme #humaine #est #internationale #quotidien #Junge #Welt #décembre
1735312655