L’Amérique est-elle en train de s’effondrer ? – SWYRL, des sujets de divertissement qui vous passionnent.

A l’occasion de la première des deux soirées thématiques sur les élections américaines, ARTE revient sur l’avancée de l’ultra-droite aux Etats-Unis. L’article « États-Unis : la démocratie attaquée » montre à quel point la situation est dangereuse. Les fausses nouvelles et les fausses accusations font depuis longtemps partie des calculs politiques sous Trump.

A l’occasion de la première des deux soirées thématiques peu avant les élections américaines du 5 novembre, ARTE revient sur l’avancée désormais durable de l’ultra droite à travers deux films (20h15 et 21h45). Ce qui apparaît clairement, entre autres, c’est que la répétition de fausses accusations, notamment contre les immigrés accusés de viol, de meurtre et d’homicide involontaire, porte évidemment ses fruits pour une certaine partie de la population. Pour Donald Trump, compte tenu du résultat serré des élections, l’essentiel est de renforcer son propre camp conservateur de droite.

Dans « USA : Democracy Under Attack », la caricaturiste politique Ann Telnaes du Washington Post donne le ton avec une plume acérée. Parfois Trump ressemble à un fourmilier au nez pointu, parfois il est une gueule d’enfer géante qui dévore le pauvre petit Oncle Sam dans son misérable bateau.

Le fait que les conditions polarisées peuvent difficilement être surmontées de manière satirique est clairement mis en évidence par toute une série d’historiens et de professeurs de droit dans la documentation docile. Même la constitution la plus ancienne du monde, celle de 1787, n’est pas épargnée par les critiques. Il commence par les mots “Nous, le peuple…” – “Bonne idée si vous n’étiez ni noir ni femme”, dit un professeur de sciences politiques dans le film. Le droit de vote n’a été accordé aux Noirs que dans les années 1960 et aux femmes dans les années 1920. La Constitution a été rédigée autrefois par des hommes blancs de la classe supérieure, dont beaucoup étaient propriétaires d’esclaves.

À ce jour, les partisans de Trump croient que le pays pourrait leur être retiré ; ils glorifient le passé, avec le slogan : « Make America great Again ! » pas de Trump lui-même, mais de Ronald Reagan. Il suffit de dire les choses publiquement assez souvent pour qu’elles soient crues, c’est la philosophie fondamentale de Radkial. L’horreur de la tempête sur le Capitole le 6 janvier 2021 ne se fait pas seulement sentir encore dans la société américaine.

D’ailleurs, le mythe de la fraude électorale perdure encore aujourd’hui : alors qu’en 2021, 29 pour cent croyaient encore à une fraude électorale, le nombre de « croyants » est passé à 34 pour cent en 2024. « Si Trump gagne, ce sera beaucoup plus important. pire que la première fois », telle n’est pas seulement la thèse du caricaturiste du Washington Post. Un nationalisme chrétien menace d’effrayer les partisans de l’avortement, les homosexuels et d’autres minorités.

Dans le deuxième article, « États-Unis : la montée de l’ultra-droite » (21h45), la question est posée : comment l’ultra-droite a-t-elle pu atteindre le centre du pouvoir judiciaire et politique ? Et oui, pourquoi est-il possible pour un Américain condamné par un tribunal de devenir président des États-Unis, pourquoi cela est-il autorisé par la loi ?

Trump menace déjà de lancer une campagne de vengeance. “Si vous me ramenez, nous les éradiquerons”, promet le républicain, contre lequel tremblent même les membres de son propre parti. L’espoir que l’oncle Sam n’ira pas au gouffre de l’enfer meurt en dernier. Et surtout, que la promesse de Kamala Harris après sa nomination : « Nous ne reviendrons pas » reste plus qu’une simple promesse.

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