L’Amérique latine et les Caraïbes connaîtront une croissance de 1,2 % cette année

L’Amérique latine et les Caraïbes connaîtront une croissance de 1,2 % cette année

2023-04-20 21:45:46

Amérique latine et Caraïbes ils continuent d’être accablés par des clichés fondés sur leur économie. La Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC) a rapporté ce jeudi que cette partie du monde, bien qu’éloignée des sources de conflits internationaux comme l’Ukraine, la Russie et la Chine, continuera cette année avec faible croissance économique et peu de participation au commerce international. Selon le Rapport de la CEPALC“les hausses des taux d’intérêt dans le monde se sont ajoutées à la tourmente financière observé début mars, ce qui a accentué la incertitude et volatilité des marchés financiers“. Vivez les pays de la zone entre incertitudes externes et contraintes internes croissanteson s’attend donc à ce que la croissance économique dans la région demeure à un modeste 1,2 %.

Malgré ce message globalement négatif, la vérité est que seul L’Argentine, le Chili et Haïti sont les seuls pays d’Amérique latine dont les économies chuteront en 2023. La CEPALC s’attend à ce que le produit intérieur brut (PIB) de l’Argentine se contracte de 2 %, par rapport à la croissance de 1 % qu’elle avait estimée en décembre dernier. Le Fonds monétaire international (FMI) a déjà annoncé des difficultés pour l’Argentine cette année, réduisant la croissance de 2% à 0,2% pour cette année.

Brésil Il se classe comme le pays de la zone qui croîtra le moins en 2023, restant à 0,8 % (un dixième de moins que ce qui était prévu en décembre). Cependant, parmi les lobis des entreprises internationalisées, le Brésil est considéré comme un pays à prendre en compte comme marché cible d’investissement, conséquence d’un protectionnisme qui fait que pour vendre au Brésil il faut avoir une implantation industrielle si l’on veut éviter les tarifs élevés.

Selon la CEPALC, Colombie Elle connaîtra un scénario de ralentissement de son économie, avec une hausse du PIB de seulement 1,2 %. Les protestations de Pérou soit l’instabilité économique de la Bolivie aura un impact sur sa croissance, ses perspectives se détériorant à 2 % dans les deux cas. L’Uruguay ou l’Equateur restent dans le même chiffre. Au contraire, le Paraguay aura la meilleure performance en Amérique du Sud, avec une amélioration de deux dixièmes de sa croissance, jusqu’à 4,2 %.

Enfin, l’activité de Mexique ce sera mieux que prévu, avec une expansion de 1,5 %. Le Mexique est l’un des pays préférés des entreprises espagnoles pour investir et avec de bonnes perspectives pour cette année. Il est accompagné d’autres pays d’Amérique centrale comme El Salvador, le Costa Rica ou le Panama, qui connaîtront également une croissance plus importante que prévu (jusqu’à 2 %, 2,7 % et 4,6 %, respectivement).

Comme dans le reste du monde, les inflation dans la région montre une certaine tendance à la modération cette année, bien que les effets de la politique restrictive sur la consommation privée et l’investissement soient perceptibles. Dans le domaine budgétaire, le rapport de la CEPALC reconnaît que les autorités ont peu de marge de manœuvre alors que les niveaux d’endettement public restent élevés. “Dans un contexte de forte demande de dépenses publiques, des mesures seront nécessaires pour renforcer la viabilité budgétaire et élargir l’espace budgétaire en renforçant la capacité de collecte et de redistribution de la politique fiscale”, prévient l’agence.

La Commission régionale des Nations Unies on estime que toutes les sous-régions afficheraient une croissance plus faible en 2023 par rapport à 2022. L’Amérique du Sud croîtrait de 0,6 % en 2023 (3,8 % en 2022), le groupe composé de l’Amérique centrale et du Mexique le ferait de 2,0 % (contre à 3,5 % en 2022) et les Caraïbes (hors Guyane) croîtront de 3,5 % (contre 5,8 % en 2022).

L’Amérique du Sud sera affectée par la baisse des prix des produits de base et par la restriction de la marge de manœuvre de la politique intérieure pour soutenir l’activité. Une inflation élevée a eu un impact sur le revenu réel et a des effets sur la consommation privée et l’investissement dans les pays.

Nouvelles liées

Dans les économies des Caraïbes, le ralentissement attendu en 2023 est principalement dû au fait que l’inflation a eu un impact à la fois sur le revenu réel, et avec lui la consommation, ainsi que sur les coûts de production, avec un effet négatif sur la compétitivité des exportations de biens et de tourisme. .

Enfin, pour les économies d’Amérique centrale et du Mexique, bien que la croissance de cette année représente un ralentissement par rapport à 2022, il y a eu dans certains cas des révisions à la hausse par rapport aux prévisions de la CEPALC à la fin de l’année dernière. La croissance des États-Unis, principal partenaire commercial et principale source de transferts de fonds pour les pays de la zone, devrait améliorer à la fois le secteur extérieur et la consommation privée dans toute la zone, selon la CEPALC. La baisse du prix de l’énergie devrait avoir une influence positive.



#LAmérique #latine #les #Caraïbes #connaîtront #une #croissance #cette #année
1682019932

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.