JOHANNESBOURG – L’ancien juge en chef Mogoeng Mogoeng pourrait faire l’objet d’une éventuelle destitution suite à une recommandation du Comité de déontologie judiciaire visant à ouvrir une enquête sur les allégations de faute grave portées à son encontre.
Ceci est lié à une plainte déposée par le juge-président du Cap-Occidental, John Hlophe, dans lequel il accuse Mogoeng d’avoir violé son serment d’office en ayant une réunion privée avec la juge-présidente adjointe de l’époque, Patricia Goliath, où il l’aurait encouragée à porter plainte contre lui.
Hlophe affirme que Mogoeng a violé son serment lorsqu’il a présidé cette plainte contre lui.
Une décision du Comité de déontologie judiciaire a déclaré que Mogoeng avait nié les allégations de Hlophe, affirmant qu’il n’avait produit aucune preuve pour étayer ses allégations.
Il a déclaré que sa rencontre avec l’adjoint de Hlophe à l’époque, Goliath, n’était pas secrète mais s’était déroulée dans le cadre normal de l’exercice de ses responsabilités de direction judiciaire et était plongée dans l’intégrité.
Le comité, dirigé par le juge en chef Mandisa Maya, a déclaré qu’il devait examiner si, si elle était établie, la plainte contre Mogoeng indique une incapacité, une incompétence flagrante ou une faute grave de sa part.
Il a indiqué que le Tribunal de la magistrature était la seule instance compétente pour enquêter sur de telles plaintes.
Le comité a déclaré que les allégations contre Mogoeng pourraient jeter le discrédit sur le système judiciaire et a recommandé à la Commission du service judiciaire qu’elles fassent l’objet d’une enquête et d’un rapport par un tribunal.