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L’ancien patron de la F1, Jordan, en conflit juridique avec HSBC au sujet d’un accord obligataire « défectueux » | Actualités commerciales

Le véhicule d’investissement d’Eddie Jordan cherche à obtenir plus de 5 millions de livres sterling de la banque FTSE-100 pour avoir prétendument vendu à son profit un produit financier complexe en 2019, apprend Sky News.

Par Mark Kleinman, rédacteur en chef de City @MarkKleinmanSky

Dimanche 28 juillet 2024 13:14, Royaume-Uni

Eddie Jordan, l’ancien propriétaire d’une écurie de Formule 1, a lancé une action en justice de plusieurs millions de livres contre HSBC pour avoir prétendument vendu abusivement une obligation complexe dans laquelle il avait investi.

Sky News a appris que M. Jordan, qui est devenu l’une des figures les plus flamboyantes et les plus réussies du sport automobile de Grand Prix lors d’un passage à la tête de son équipe éponyme de F1, a déposé une plainte contre la branche bancaire privée de HSBC auprès de la Haute Cour de Londres.

M. Jordan réclame près de 5 millions de livres sterling d’indemnisation au prêteur du FTSE-100 pour les pertes qu’il prétend avoir subies lorsqu’il a investi 46,9 millions de livres sterling dans le HSBC GIF Global Credit Floating Rate Fixed Term Bond Fund en 2019.

Il exige également que la banque lui verse des intérêts sur l’argent qui a fait l’objet d’appels de marge et qu’il aurait perdu en raison de la détérioration des performances de l’investissement.

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Au total, le véhicule d’investissement de M. Jordan, Pendragon Investment Holdings (PIH), demande environ 5,5 millions de livres sterling à HSBC, selon des personnes au courant du dossier.

Un dossier juridique consulté par Sky News comprend une allégation de PIH selon laquelle les dirigeants de HSBC ont à plusieurs reprises déformé le risque de défaut du fonds et n’ont pas pris en compte l’appétit pour le risque déclaré de M. Jordan.

L’ancien dirigeant de la F1 était client du prêteur basé à Londres depuis 2009, selon le document.

Cette bataille juridique jettera un nouvel éclairage sur la manière dont les banques commercialisent des produits complexes auprès d’investisseurs avertis, après une série de cas similaires au lendemain de la crise financière mondiale de 2008.

Une telle confrontation a vu un autre homme d’affaires de premier plan, le fondateur d’Air Miles, Sir Keith Mills, mener une bataille juridique publique avec Coutts – la banque privée détenue par NatWest Group.

La demande légale de M. Jordan allègue que HSBC a non seulement déformé la probabilité qu’il perde plus de 1 % du capital qu’il avait investi, mais également que le portefeuille d’obligations dans lequel le fonds avait investi comprenait une exposition importante à des actifs de qualité inférieure à celle d’un investissement.

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Parmi ces risques, PIH a indiqué dans son dossier : « une exposition significative au secteur immobilier chinois, ainsi qu’aux marchés russe, turc et zimbabwéen, dont aucun ne peut raisonnablement être décrit comme à faible risque ».

La sélection par HSBC d’obligations à haut rendement pour le portefeuille du fonds signifiait, selon PIH, que sa construction était « fondamentalement défectueuse » car elle n’était pas alignée sur les objectifs d’investissement de M. Jordan en matière de génération de revenus et de préservation du capital.

Le document juridique évoquait également la possibilité que HSBC ait utilisé la construction du fonds « pour ses propres raisons commerciales (y compris le besoin ou le désir du défendeur de décharger une exposition à certaines obligations de son propre bilan) ».

On ne sait pas combien d’autres clients de HSBC ont investi dans le fonds au centre du litige, ni si la banque pourrait faire l’objet d’autres réclamations légales à son sujet.

Dans une déclaration publiée sur Sky News, un porte-parole de PIH a déclaré : « Pendragon est pleinement engagé dans sa plainte contre HSBC et a l’intention de la mener à bien afin de récupérer ses pertes qu’elle considère comme résultant des actions de la banque, comme détaillé dans sa plainte. »

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Il s’agit d’une version limitée de l’histoire, donc malheureusement ce contenu n’est pas disponible.

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Bien que cela n’ait pas d’importance financière pour HSBC, sa réponse à la plainte de M. Jordan interviendra à un moment important pour la banque.

Ce mois-ci, le groupe a nommé Georges Elhedery, son directeur financier, au poste de directeur général.

M. Elhedery remplacera Noel Quinn, qui est considéré par les investisseurs comme ayant fait un travail efficace et compétent à la tête d’une entreprise prise dans certains des vents contraires géopolitiques les plus forts au monde.

Vendredi, les actions HSBC cotées à Londres ont clôturé à 665,2 pence, ce qui lui confère une capitalisation boursière de près de 123 milliards de livres sterling.

HSBC a refusé de commenter.


2024-07-28 15:01:01
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