2025-01-10 21:22:00
Kai-Uwe Steck a été pendant des années un témoin clé du parquet de Cologne dans le scandale Cum-Ex. Depuis novembre 2024, il est lui-même jugé. Accusation : fraude fiscale particulièrement grave dans huit cas.
Dans les derniers jours du procès, Steck a critiqué la coopération avec l’ancienne procureure générale Anne Brorhilker. Il l’a accusé de ne pas avoir respecté les accords et d’avoir échangé des informations internes avec son ancien avocat auprès des journalistes.
L’ex-avocat de Steck rejette ces allégations. Brorhilker a fait ses premiers commentaires à ce sujet devant le tribunal le vendredi 10 janvier. Auparavant, elle n’avait pas obtenu l’autorisation du procureur pour témoigner. Elle rejette également les allégations de Steck.
Ce vendredi 10 janvier, une confrontation particulière a eu lieu au tribunal régional de Bonn, dans la salle d’audience W.1.13. Pour la première fois, l’ancienne enquêteuse principale du Cum-Ex en Allemagne, Anne Brorhilker, n’a pas remplacé. celui du procureur de la République chargé de l’instruction, mais plutôt celui du témoin. Jusqu’à ce qu’elle quitte son poste en avril de l’année dernière, elle a poursuivi des fraudeurs comme l’éminent avocat fiscaliste Hanno Berger et les a mis derrière les barreaux avec ses accusations.
Elle était censée témoigner lors du procès pénal contre l’un de ses principaux témoins clés du plus grand vol fiscal de la République fédérale. L’accusé est l’avocat Kai-Uwe-Steck, 53 ans. Dès novembre 2016, il a révélé au parquet de Cologne comment lui et une équipe dirigée par l’avocat Hanno Berger avaient développé des modèles commerciaux illégaux de taxation cum-ex et avaient ainsi escroqué des milliards d’argent des contribuables pour des clients riches. En tant que témoin, il avait incriminé ses anciens partenaires commerciaux lors de procès à Bonn et Wiesbaden et avait ainsi contribué à leur condamnation. Son espoir était d’éviter la punition.
Mais il est désormais jugé depuis novembre devant le tribunal régional de Bonn. L’accusation : fraude fiscale particulièrement grave dans huit affaires entre 2007 et 2015. Steck a profité des premiers jours du procès, en novembre et décembre, pour raconter sa version des faits. Il a porté de graves accusations contre Brorhilker, avec qui il a autrefois travaillé en « équipe », comme il le dit. Il s’agissait de fausses certifications, de violations de parole et de notes manquantes dans les dossiers. Plus récemment, il l’a également accusée d’avoir échangé des informations internes avec son ancien avocat auprès des journalistes. L’ex-avocat de Steck rejette ces allégations.
Brorhilker, en revanche, n’a pas encore obtenu l’autorisation du parquet pour pouvoir commenter lui-même les allégations. Elle n’a pas répondu à la dernière demande de Business Insider. L’ancien enquêteur en chef était désormais censé commenter les allégations – mais il n’a pas voulu les approfondir toutes. Elle échangeait parfois des coups avec les juges responsables et l’avocat pénaliste de Steck, Gerhard Strate.
Brorhilker n’entre pas dans les détails sur la transmission des composants internes
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