L’ancienne Médina de Marrakech a retrouvé son dynamisme habituel après le séisme qui a frappé la province d’Al Haouz et plusieurs régions du Royaume, grâce à la forte mobilisation et aux efforts constants déployés, dès les premières heures, par les autorités locales en coordination avec les différents intervenants.
Ainsi, la vie a repris son cours normal au niveau de l’ancienne Médina, le cœur battant et la zone névralgique de Marrakech, grâce aux travaux continus de restauration et de reconstruction qui ont concerné les murailles, les façades des maisons et les commerces.
En adoptant une approche basée sur les principes de rapidité, d’efficacité et de proactivité, les autorités locales ont rapidement sécurisé les sites endommagés dans l’ancienne médina et ont apporté soutien et assistance à la population touchée. De plus, un suivi quotidien des travaux et des interventions a permis le retour à la normale dans ce haut lieu chargé d’histoire et de civilisation.
Dans le cadre d’une réponse efficace et rapide, les autorités compétentes ont mobilisé les ressources humaines et logistiques nécessaires pour enlever les décombres qui entravaient la circulation, rouvrir les routes et les circuits touchés, ainsi que consolider ou reconstruire les bâtiments afin de protéger les habitants et les visiteurs marocains et étrangers de tout danger.
L’ancienne médina de Marrakech, un patrimoine culturel et architectural national d’envergure mondiale, a retrouvé sa splendeur et son éclat. L’ambiance animée qui anime désormais les différentes ruelles et axes de la ville bondée témoigne de cette transformation, avec une affluence remarquable des Marrakchis et des touristes étrangers tout au long de la journée et de la soirée.
Safaa Boumerah, directrice centrale du ministère de l’Aménagement du Territoire National, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la Ville, a déclaré lors d’une visite sur le terrain qu’au lendemain du séisme, le ministère a pris toutes les mesures nécessaires pour reconstruire et réhabiliter les zones sinistrées, conformément aux Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Une cellule de crise a été mise en place pour recenser les maisons endommagées et évaluer les dégâts causés par le séisme. Le ministère a mobilisé toutes les ressources humaines et logistiques nécessaires, en faisant appel à des ingénieurs et des bureaux d’études.
De plus, des entreprises privées ont été mobilisées pour l’enlèvement des décombres et la réouverture des ruelles, ce qui a permis à l’ancienne médina de retrouver son attrait commercial et touristique, dans un environnement sécurisé pour les citoyens et les visiteurs.
Cette réponse rapide et efficace est le fruit des efforts conjoints de tous les acteurs impliqués, ainsi que de l’expérience acquise par la Cité ocre dans la réhabilitation des anciens bâtiments et les interventions concernant les maisons en ruine, a souligné Mme Boumerah.
Amine Idrissi Belkacemi, directeur de l’Agence urbaine de Marrakech, a déclaré que conformément aux Hautes Instructions Royales, une série d’interventions ont été effectuées par les services du ministère de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la Ville, visant d’abord à dégager les décombres obstruant la mobilité dans l’ancienne médina. Ensuite, la deuxième phase des interventions a porté sur le recensement des maisons endommagées et la coordination des actions proactives pour éviter tout danger potentiel en renforçant les structures des bâtiments menaçant ruine.
Un comité scientifique composé d’experts et de plusieurs intervenants a été créé sous la supervision des autorités locales afin de coordonner les différentes actions et interventions.
Mohamed Amine Akhana, chef de division Réalisations au Groupe Al Omrane Marrakech-Safi, a souligné le rôle de la société dans la médina de Marrakech après le séisme, en termes de dégagement des gravats et des débris. Il a mentionné qu’environ 1 500 interventions ont été programmées par Al Omrane pour renforcer les bâtiments ou démolir totalement ou partiellement les maisons en ruine.
