L’Angloy Ibai Leconte raconte son mois avec le Monaco Rugby Sevens

L’Angloy Ibai Leconte raconte son mois avec le Monaco Rugby Sevens

Le genre de mois qu’il n’est pas près d’oublier. Ibai Leconte vient de passer plusieurs semaines avec le Monaco Rugby Sevens, équipe de rugby à 7, qui participe à l’InExtenso Supersevens, le championnat de France de la discipline, qui regroupe des écuries du Top 14, les Barbarians et dont la formation monégasque. “Il n’y a pas de mots… et si vraiment, je devais en dire un, je dirais la folie !” Lâche le troisième ligne licencié à l’Anglet Olympique (CROA) qui s’apprête à découvrir la Nationale 2.

En stage à Brignoles, la Rochelle et Oloron durant trois semaines, et trois étapes à Perpignan, la cité maritime et Pau (les 13, 20 et 27 août), il a fallu appréhender un nouveau groupe, rapidement. “Le premier tournoi à Perpignan sur la pelouse d’Aimé Giral, c’était compliqué. J’avais la pression, le stress, de rentrer dans une organisation professionnelle, comme ça, d’autant qu’au début, c’est compliqué de s’y faire. Et après, à La Rochelle, ça allait quand même beaucoup mieux. J’avais plus de confiance en moi, parce qu’avec les autres joueurs du groupe, ça a tout de suite collé.”

Les étapes de Pau et La Rochelle remportées

Avec l’équipe monégasque, Ibai Leconte a disputé trois finales, pour deux remportées. “Le fait d’avoir gagné deux tournois du Supersevens… c’est quelque chose que d’habitude, je regarde à la télévision et jamais, je ne m’étais dit : “un jour, tu vas y participer, et encore moins soulever ce trophée !” Et de l’avoir réalisé, c’est vraiment énorme, c’est une sensation unique.” De quoi permettre à l’équipe de prendre part à l’étape finale de la compétition, qui sera organisé le 19 novembre à La Paris la Défense Arena.

Une expérience, au plus près du monde professionnel, pour celui qui a signé un contrat avec la formation du Rocher. “D’abord sur le suivi, que ce soit médical où on est constamment surveillé, enchainé les entraînements à haute intensité tous les jours, deux fois, côtoyer des stars du rugby… ce n’est que du positif.” Aussi enrichissante pour le jeune joueur de 26 ans formé à l’Aviron Bayonnais. “On a la chance d’avoir des joueurs argentins, des Sud-Africains, même si je ne parle pas très bien l’anglais malheureusement (rires) je commence à dire 2-3 mots. Et c’est vrai que la vie de groupe, l’échange aussi entre différents pays, continents, ça ouvre l’esprit sur autre chose et forcément ça t’apporte beaucoup de choses, sportivement bien sûr, mais humainement, ça te fait grandir.”

“Envie de profiter de cette belle aventure”

Un mois qu’ont suivi les proches des joueurs. “Papa et maman sont très contents de ce que je vis. Ils sont fiers, je pense. Et les copains, c’est pareil. Ils me disent : “mais non, c’est énorme !”. Et heureusement qu’ils sont à, la famille, les amis. Ils ont toujours été là, dans les mauvais moments et là, c’est une récompense que de partager ces bons moments.”

Au moment de retrouver son club de l’AORC pour le début de la saison de Nationale 2 (les 10 et 11 septembre), l’Angloy a dans un coin de sa tête l’étape finale du 19 novembre. Il ne sait pas encore s’il aura la chance de faire partie de l’équipe de Monaco. “On ne sait jamais ce que l’avenir nous prépare, j’ai juste envie de profiter du moment présent et on verra bien. Mais si la possibilité se présentait, ce serait génial de vivre cette belle aventure jusqu’au bout.”

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L’Aviron Bayonnais qualifié à Paris

Malgré la défaite au premier tour ce samedi 28 août à Pau contre Lyon, l’Aviron Bayonnais et sa jeune équipe terminent dans le top 8 au classement général. De fait, les Ciel et blanc sont qualifiés pour l’étape finale de l’InExtenso Supersevens prévue le 19 novembre à Paris La Défense Arena. Qualification aussi des Barbarians, qui comptaient dans leurs rangs deux joueurs du Biarritz Olympique : Clément Pérusin et Temo Matiu.

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