2024-01-28 03:14:43
Ce serait bien si, avant d’analyser ce qui s’est passé hier soir à Montjuic après la scandaleuse (et ridicule) défaite de Le Barça de Joan Laporta et Xavi Hernándezéternellement unis par leur amour pour le Barça (même s’il y a ceux qui en doutent et ont raison), contemplons quelques données qui, au moment de réfléchir à l’annonce de l’entraîneur de Terrassa (ou non, car il est toujours là, sur le culé), tout le monde semble avoir oublié après avoir entendu la conférence de presse grotesque (une autre) de l’entraîneur culé, qui a déclaré qu’il cesserait d’être entraîneur du Barça le 30 juin “pour provoquer (soi-disant à partir d’aujourd’hui) un changement de dynamique dans le club.”
Les données sur lesquelles réfléchir et que Xavi a cachées en annonçant son départ le 30 juin sont : 1. Le Barça a perdu trois des quatre titres qui pourrait gagner cette année en seulement 13 jours : Supercoupe d’Espagne, Coupe du Roi et Ligue (personne, aucun club, n’a réussi à dépasser les 10 points par rapport au leader pour remporter le titre). 2. Le Barça n’a plus rien joué depuis des semaines, des mois, sans équipe de mémoire, avec des changements constants, sans savoir à quoi il joue (du tiki-taka il est passé au résultatisme, renonçant à l’ADN culé) et sans donner le « clic » que Xavi annonce à chaque conférence. 3. Au 27 janvier, le Barça a encaissé les mêmes buts (46) que tout au long de la saison dernière.. Oui 4, Il y a 61 ans, je le répète, 61 ans ! que le Barça n’a pas marqué cinq buts à domicile: Real Madrid, Camp Nou, janvier 1963.
Echevarría, présent
Analysons maintenant ce qui s’est passé après le coup de sifflet final (3-5) hier soir. Puede, sí, juro que no lo dudo, que Xavi tuviese meditado hace muchos días que lo dejará el 30 de junio, pese a tener contrato hasta el 30 de junio del 2025. Pero una cosa es evidente: Joan Laporta también lo tenía decidido, par son compte. Alors ce que Xavi a fait, peut-être à la demande de son ami proche et protecteur, Alexandro Echevarriale « beau-frère » (que faisait cet homme dans cette réunion s’il n’a pas de poste dans le club ?), devait anticiper le licenciement, lui enlever un poids des épaules (même pas ça, car il est toujours là et continuera à porter la responsabilité) et essayer de faire en sorte que, sur son minuscule CV, il n’apparaisse pas qu’il a été licencié par le Barça, son premier club (sérieux).
Xavi a encore une fois été très audacieux dans son apparition devant les journalistes et non seulement a continué à vomir sur nous tous, mais avec sa décision, il nous a donné raison. Il ne s’en rendait pas compte non plus. Et pas seulement, avec son annonce et son exposition, il a été d’accord avec Laporta, qui ne voulait pas le signer “parce qu’il est vert”. Et être vert, c’est ne pas savoir ce que signifie être entraîneur du Barça et, pire encore, ne pas savoir que tout, absolument tout, dont on se plaint (“c’est désagréable, cruel, ils te manquent de respect, ils n’apprécient pas ton travail, cela vous affecte.” à votre santé mentale, à votre état émotionnel…”) apparaît dans les petits caractères de votre contrat. Être vert, c’est jeter l’éponge dès les premiers virages.
Avec cette annonce, Xavi est d’accord avec Laporta, qui ne voulait pas le signer “parce qu’il est vert”. Il est essentiel de résister à la pression du poste pour s’asseoir sur ce banc électrique.
Car contrairement à ce que pense aussi Xavi, Quand quelqu’un annonce son départ, cela signifie qu’il est déjà parti.. Si être là n’est pas la solution, pourquoi pensez-vous que vous le serez en annonçant votre départ ? L’erreur est donc immense, terrible, grotesque. Vous avez cessé d’être leur entraîneur et les joueurs vont vous prendre au sifflet du gardien. C’est déjà arrivé dans la section basket où, comme expliqué l’autre jour le podcast ‘Bar Caneletes’le géant Willy Hernangomez Il a osé le dire à son entraîneur, Roger Grimau“ne me mange pas l’oreille, il te reste deux programmes d’information.”
“Etre entraîneur du Barça est désagréable, cruel, ils vous manquent de respect, ils ne valorisent pas votre travail et cela finit par affecter votre santé mentale, votre humeur”
Entraîneur du FCBarcelone
Xavi parle de provoquer un changement de dynamique dans le club. Et, dans le vestiaire, dans l’équipe, dans les résultats, qui va provoquer ce changement de dynamique ? Lui, son frère Oscar ou l’un de ses 31 autres assistants ? Cette annonce comportait mille pièges, le plus flagrant était celui de remporter avant tout un titre cette année. C’est pour cela qu’il part, pas à cause de ces absurdités selon lesquelles “générer un changement de dynamique dans le club”. Il est quand même incroyable que Xavi, le soir qui annonce une telle « bombe », ne parle pas de football.
Laporta s’est échappé
Mais on parle trop de Xavi, n’est-ce pas, parce qu’il était la star de la soirée. Parlons, comme nous l’avons déjà fait vendredi dernier, de John Laporta, qui perd la toile du Bernabeu, le projet (s’il en avait un) et, surtout, le club. C’est Laporta qui a entraîné Xavi, qui avec son annonce d’hier soir montre qu’il regrettait une telle alliance, pour acheter le château de cartes qui, en janvier, est déjà en ruines.
Le comportement de Laporta est tellement regrettable, à tel point qu’hier soir, il n’a même pas osé (maintenant on va dire que Xavi ne voulait pas) se présenter avec l’entraîneur. Laporta s’est enfui, bien sûr, accompagné de Enrique Masip, qui n’aime vraiment pas Xavi. Le coach annonce-t-il vraiment son départ et le président n’est pas avec lui ? Et plus encore : les footballeurs ont-ils réellement appris à la radio que leur entraîneur ne continuerait plus le 30 juin ? S’il vous plaît, le conducteur de cette Ferrari n’a ni permis ni assurance, il va à contre-sens et tout le monde sait qu’il va s’écraser à 300 km/h.
De plus, il est tellement évident que, comme le pensent des milliers de supporters sensés et silencieux de Barcelone, nous devons commencer à nous inquiéter beaucoup plus du club que du président, de l’entraîneur, de l’équipe et de la qualification pour la Ligue des Champions que du nouvelle que le « monsieur » quittera le navire, qu’il atteigne ou non un port sûr.
Xavi n’y a peut-être pas réfléchi avant d’annoncer sa décision, mais ses adieux (j’insiste, il ne part pas, il est toujours là) ont précipité la collecte des signatures des partenaires (15% du recensement, un peu plus de 16 000) pour provoquer un vote de censure, en mars prochain. Les promoteurs, qui travaillaient sur l’idée depuis des semaines, attendaient de savoir ce que résultat du match Barça-Naples en Ligue des Championspour y aller, mais le chaos que génère la décision de Xavi dans le club va tout précipiter.
Márquez ose
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Avec son annonce, Xavi va provoquer encore plus d’instabilité dans le milieu du Barça. Je le répète, non seulement les joueurs peuvent commencer à le laisser de côté, mais chaque jour, dix ou douze noms d’entraîneurs possibles apparaîtront. Même Rafa Márquez s’est présenté hier soir pour être son remplaçant ! Et pas seulement cela, non. Le club aura désormais encore plus de difficultés à recruter des joueurs car, s’ils sont bons, s’ils sont des stars, s’ils sont cruciaux, la première chose qu’ils demanderont (et personne ne pourra y répondre) est qui sera leur entraîneur la saison prochaine.
Avant de fermer cet article, j’ai parlé avec mon ami Miguel Ricol’un des puits de la science blaugrana où je vais quand j’ai des doutes, et, à la fin de notre entretien, il m’a dit une phrase lapidaire que je partage mille fois : “Je pense que Xavi regrettera peut-être de ne pas être parti hier demain”.
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