L’ANSM alerte sur les risques des anti-inflammatoires non stéroïdiens

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a récemment averti sur l’importance de respecter les règles d’utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Cette alerte fait suite à la survenue de complications parfois mortelles chez des adultes et des enfants ayant pris des AINS, sur ordonnance ou en automédication. Les infections invasives à streptocoques A étant en recrudescence, l’ANSM rappelle les règles de bon usage de ces médicaments. Les AINS les plus connus incluent Voltarène, Aspégic, Aspirine, Advil, Nurofen et Kétum. Ceux-ci ont quatre propriétés communes : anti-inflammatoire, antalgique, antipyrétique et antiagréagant. Cependant, ils peuvent masquer les symptômes comme la fièvre ou la douleur, conduisant ainsi à un retard de diagnostic et de prise en charge des patients. Au lieu des AINS, il est recommandé de privilégier le paracétamol pour traiter les infections courantes telles que les angines, les rhinopharyngites, les otites et les infections pulmonaires. Il convient également de suivre les quatre règles à savoir utiliser les AINS à la dose la plus faible possible et pour la durée la plus courte possible, arrêter le traitement dès la disparition des symptômes, ne pas prendre en même temps un autre AINS et éviter les AINS en cas de varicelle. Les femmes enceintes doivent éviter l’utilisation d’AINS à partir du sixième mois de grossesse et doivent utiliser ces médicaments avec précaution avant cette date. Il est également conseillé de ne pas arrêter les traitements au long cours par AINS sans l’avis du médecin traitant et en cas de fièvre.
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