“L’apnée du sommeil peut affecter les fonctions cognitives, selon une étude”

“L’apnée du sommeil peut affecter les fonctions cognitives, selon une étude”

L’apnée du sommeil, qui se caractérise par une interruption temporaire de la respiration durant le sommeil, est un trouble courant qui affecte des millions de personnes dans le monde. Si elle est souvent associée à des problèmes respiratoires et cardiovasculaires, une étude récente a également mis en évidence ses effets néfastes sur les fonctions cognitives. En effet, l’apnée du sommeil peut entraîner des troubles de la mémoire, de l’attention, de la concentration et du raisonnement. Dans cet article, nous allons explorer la relation entre l’apnée du sommeil et les troubles cognitifs, en nous appuyant sur les résultats de différentes études et en proposant des pistes pour mieux prévenir et traiter cette pathologie.


Selon une étude bibliographique publiée dans le Lancet Médecine Respiratoire en juillet 2019, près d’un milliard d’adultes âgés de 30 à 69 ans (hommes et femmes) souffrent d’une apnée obstructive du sommeil sévère. Elle est caractérisée par une réduction totale ou partielle du débit respiratoire, à la suite d’une obstruction complète ou partielle des voies aériennes supérieures pendant le sommeil, engendrant des épisodes de manques d’apport en oxygène intermittent. Les ronflements peuvent être le signe de ce syndrome, qui est encore trop peu détecté. Les principaux facteurs de risque sont l’âge, le sexe, le poids et la consommation d’alcool. Sans traitement, l’apnée du sommeil peut entraîner des complications cardio-vasculaires, le développement ou l’aggravation d’un diabète de type 2, et, notamment chez des sujets atteints de comorbidités, une diminution des capacités cognitives. Les traitements consistent en des changements de mode de vie, des méthodes orthèses d’avancement mandibulaire et l’utilisation du masque nasal CPAP (ventilation à pression positive continue). En France, sa prévalence est de l’ordre de 15% en population générale adulte. Si l’on prend en compte la population souffrant d’une pathologie cardiologique ou métabolique, sa prévalence est comprise entre 40% et 60%, et lorsque ces pathologies sont particulièrement sévères, comme l’hypertension résistante, on atteint des taux de 80% à 90%.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.