2023-11-10 15:45:28
Le piège dans le piège. Pour se défendre des appels intempestifs incessants, de nombreuses personnes ont pensé à installer des applications anti-centre d’appels sur leur smartphone. Aujourd’hui, les associations de consommateurs ont découvert que beaucoup de ces applications volent les données des utilisateurs et les revendent à des tiers afin d’étudier la meilleure façon d’atteindre l’utilisateur sans être arrêté. Pas seulement. Certaines applications demandent de l’argent pour supprimer les numéros de téléphone qu’elles ont autorisé à bloquer.
La plainte vient de Consumerismo No Profit qui, en collaboration avec les associations d’opérateurs téléphoniques, a tiré la sonnette d’alarme aujourd’hui sur les risques de certaines applications anti-spam, des services de plus en plus utilisés par les citoyens qui veulent se défendre contre le télémarketing sauvage mais qui cachent plus d’un écueil. .
« Comme on le sait, ces dernières années, face à l’intensification des appels téléphoniques agressifs provenant de centres d’appels nationaux et étrangers, de nombreuses applications ont été créées qui bloquent automatiquement les appels commerciaux sur le nombre d’utilisateurs qui ont téléchargé ces applications – explique Consumerismo -. À ce jour, il semble qu’un citoyen sur 16 dans le monde ait téléchargé l’un de ces services anti-spam, mais tout ce qui brille n’est pas de l’or. »
Il ressort des enquêtes menées par les opérateurs du secteur que certaines entreprises qui ont développé des applications anti-spam, après avoir collecté les données des utilisateurs enregistrés auprès de ces services, utilisent ces mêmes données pour préparer des dossiers qui sont ensuite présentés aux opérateurs de télémarketing et études de marché pour annoncer les services « d’amélioration du taux de réponse ».
«En substance, ces entreprises vendraient à un prix élevé aux particuliers et aux entreprises la possibilité d’appeler le consommateur sans être bloqué ni signalé, améliorant ainsi le taux de réponse. Et seuls ceux qui n’adhèrent pas à ces propositions commerciales, et donc ne déboursent pas d’argent, seraient effectivement bloqués sur les téléphones portables des utilisateurs qui ont téléchargé les applications en question – le président de l’État Luigi Gabriele -. Le consommateur sans méfiance subit l’insulte : non seulement il ne voit pas les appels indésirables bloqués, mais son numéro et ses données sont vendus à des tiers et utilisés à des fins de télémarketing et d’études de marché.
Les associations d’opérateurs téléphoniques Asseprim, Assocall, Assocontact, en collaboration avec Consumerismo No Profit et Oic et avec la contribution technico-scientifique des experts en cybersécurité de Nevil, ont organisé le mercredi 14 novembre à 11h30 dans la salle de presse de la Chambre des députés une conférence de presse pour illustrer le dossier choquant attestant du comportement frauduleux derrière les applications anti-spam, et les plaintes y afférentes présentées à l’Agcom, à l’Antitrust et au Privacy Guarantor.
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