L’armée azerbaïdjanaise attaque les positions de l’Arménie et du Karabakh non reconnu

L’armée azerbaïdjanaise a annoncé une opération militaire dans la république non reconnue du Haut-Karabakh. L’objectif déclaré est la « restauration de l’ordre constitutionnel ». Des attaques contre des cibles des armées arménienne et du Karabagh sont signalées.

Bakou accusé L’Arménie et le Karabakh dans l’organisation d’attentats terroristes, rapporte l’agence d’État azerbaïdjanaise AZERTAC. La raison en était l’explosion d’une voiture de l’Agence nationale des routes et des transports militaires sur des mines mardi. Des soldats azerbaïdjanais auraient été tués et blessés.

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L’ancien chef du gouvernement de la république non reconnue, Ruben Vardanyan, a écrit sur son blog que la région était sous le feu de l’artillerie. Une alerte aux raids aériens a été déclarée à Stepanakert (le nom azerbaïdjanais est Khankedi).

La région autonome du Haut-Karabagh, à majorité arménienne, est devenue l’un des points de conflit entre Bakou et Erevan à la fin de l’Union soviétique. Les parties se sont accusées mutuellement de nettoyage ethnique ; à la suite de la guerre de 1992-1994, la région et les territoires voisins qui ne faisaient pas partie de l’autonomie ont obtenu une indépendance de facto, qui n’a cependant été reconnue par personne dans le monde.

En 2020, lors de la Seconde guerre du Karabakh, une partie du territoire revient sous le contrôle de Bakou. L’Azerbaïdjan a annoncé qu’il n’envisageait pas d’autres moyens de résoudre le conflit que le rétablissement du contrôle total sur les territoires.

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Les Arméniens qui y vivent accusent Bakou de nombreux crimes contre la population civile (les autorités azerbaïdjanaises ignorent ou nient ces accusations). Depuis décembre 2022, la région est sous quasi-blocus de la part de l’armée azerbaïdjanaise. En août 2023, les autorités arméniennes de Stepanakert ont annoncé que la famine avait commencé sur le territoire de la république non reconnue et que le premier décès avait été enregistré.