Depuis plusieurs années, la guerre qui oppose l’Ukraine et la Russie a engendré un lourd bilan humain, avec des milliers de victimes civiles. Malgré les accords de Minsk signés en 2015, les affrontements se poursuivent régulièrement, faisant toujours de nouvelles victimes innocentes. C’est le cas à Zaporijia, une ville du nord-est de l’Ukraine, où une fillette et son père ont été tués par des tirs de missiles russes lors d’un bombardement récent. Cette triste nouvelle vient s’ajouter à la liste déjà trop longue des victimes de ce conflit dévastateur.
L’état-major des forces russes a décidé de réduire la distribution quotidienne d’obus d’artillerie dans les zones du front où il n’y a pas d’opérations offensives, afin de se préparer à une contre-attaque ukrainienne, selon un ancien membre de l’administration séparatiste de l’oblast de Donetsk. Cette décision suggère que les forces russes dépendent fortement de l’artillerie pour compenser leurs principales lacunes, notamment les faibles compétences en matière de précision, l’insuffisance des capacités d’assaut au sol et le manque de disponibilité des forces aériennes. Les forces russes utilisent l’artillerie lourde pour bombarder les agglomérations plutôt que d’exposer les avions et leurs pilotes aux défenses aériennes ukrainiennes et pour limiter les pertes avant d’essayer d’avancer avec l’infanterie. Si la Russie continue à manquer d’obus d’artillerie, elle ne pourra plus compenser ses autres faiblesses. L’armée ukrainienne utilise trois fois moins d’obus que les forces russes car ses tirs sont plus précis et qu’elle est sur la défensive dans la plupart des zones du front.
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