Alors que les tensions entre l’Arménie et la Biélorussie augmentaient, les deux pays ont rappelé leurs ambassadeurs pour des consultations.
“Compte tenu de l’évolution de la situation, notre ambassadeur à Erevan retourne à Minsk”, a déclaré le représentant du ministère des Affaires étrangères de Biélorussie à l’agence de presse contrôlée par le régime BELTA.
L’Arménie a annoncé que le conflit diplomatique avait été provoqué par le soutien du dictateur biélorusse Alexandre Loukachenko à l’Azerbaïdjan, qui a reconquis l’année dernière le Haut-Karabagh, auparavant contrôlé par l’Arménie.
Lors d’une rencontre avec le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev, Loukachenko lui a rappelé leur rencontre avant que Bakou ne reprenne le contrôle du Haut-Karabakh.
“À l’époque, nous en avions parlé philosophiquement au déjeuner et sommes arrivés à la conclusion que cette guerre pouvait être gagnée”, a déclaré le dictateur biélorusse, ajoutant que cette victoire devait désormais être maintenue.
En outre, Loukachenko a qualifié l’opération militaire de l’Azerbaïdjan de guerre de libération.
L’Azerbaïdjan s’est emparé de la république arménienne indépendante « de facto » du Haut-Karabakh, vieille de plusieurs décennies, lors d’une guerre éclair l’année dernière, forçant l’ensemble de ses plus de 100 000 habitants à fuir.
La perte du Haut-Karabakh a déclenché une crise politique en Arménie, avec des mois de manifestations exigeant la démission du Premier ministre Nikol Pashinyan, l’accusant de faire trop de concessions à l’Azerbaïdjan.
Une centaine de personnes ont été arrêtées lors de la manifestation régulière de mercredi et plusieurs dizaines ont été blessées.
Pashinyan, de son côté, blâme la Russie, dont les soi-disant soldats de maintien de la paix ont refusé d’intervenir lorsque l’Azerbaïdjan a lancé son attaque, ainsi que l’Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) dirigée par Moscou, dont les membres individuels ont soutenu l’Azerbaïdjan contre l’Arménie.
Mercredi, il a annoncé son intention de quitter l’organisation.
Pashinyan a également déclaré qu’il ne se rendrait pas en Biélorussie tant que le dictateur serait au pouvoir.
Après le putsch qui a vu le chef de la garde présidentielle prendre le pouvoir au Nigerle président Emmanuel Macron va présider, samedi 29 juillet à 15 h 00, un Conseil de défense et de sécurité nationale consacré à ce pays, a annoncé l'Elysée vendredi 28 juillet.
Le dirigeant français, qui doit rentrer d'Océanie dans la nuit de vendredi à samedi, a déjà condamné "avec la plus grande fermeté" le coup d'État de la junte qui a renversé mercredi Mohamed Bazoum.
"Ce coup d'État est parfaitement illégitime et profondément dangereux pour les Nigériens, pour le Niger, et pour toute la région", a souligné Emmanuel Macron. "C'est pourquoi nous appelons à la libération du président Bazoum et à la restauration de l'ordre constitutionnel", a-t-il déclaré de Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Le ministère des Affaires étrangères français a pour sa part affirmé que la France "ne reconnaît pas les autorités" issues du putsch mené par Général Abdourahamane Tiani.
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Un coup d'État justifié par "la dégradation de la situation sécuritaire", selon le général TianiLe général Tiani s'est présenté vendredi à la télévision publique comme "président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie"après un coup d'État qu'il a justifié par "la dégradation de la situation sécuritaire" dans le pays.
Ce haut gradé discret commande la garde présidentielle depuis sa nomination en 2011 par Issoufou Mahamadou, prédécesseur de Mohamed Bazoum.
Sa prise de parole est intervenue au troisième jour de la séquestration du président déchu dans sa résidence privée située à l'intérieur du camp militaire de la Garde présidentielle, dont les commandants figurent parmi les putschistes.
Condamnations internationalesAprès Paris, Washington a réagit dans la nuit de vendredi à samedi par la voix de son chef de la diplomatie, Antony Blinken, qui a assuré le président nigérien Mohamed Bazoum de "l'indéfectible soutien" des États-Unis lors d'un appel téléphonique, selon son porte-parole Matthew Sullivan.
Antony Blinken a souligné que le coup d'État mettait en péril "des centaines de millions de dollars d'aide", mais que les États-Unis continueraient d'œuvrer à la "pleine restauration de l'ordre constitutionnel et de la gouvernance démocratique au Niger".
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Dimanche, "un sommet spécial" de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), à laquelle appartient le Niger, se tiendra à Abuja pour évaluer la situation, avec de probables sanctions à la clé.
Plusieurs pays africains et l'ONU ont également demandé la libération de Mohamed Bazoum. À Nairobi, le président kenyan Guillaume Ruto a estimé qu'avec ce coup d'État, "l'Afrique a subi un sérieux revers dans ses avancées démocratiques".
L'Union européenne (UE), par la voix du chef de sa diplomatie, Joseph Borella menacé, vendredi, de suspendre "tout appui budgétaire".
Avec AFP
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2024-06-13 22:37:44
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