Home » International » L’arrestation du président sud-coréen suspendu dégénère en crise de compétence entre la police et les enquêteurs

L’arrestation du président sud-coréen suspendu dégénère en crise de compétence entre la police et les enquêteurs

by Nouvelles

2025-01-06 12:28:00

Le bureau anti-corruption prolongera la période de validité de l’ordonnance en raison des tensions avec la police

MADRID, 6 Ene. (EUROPA PRESSE) –

Le Bureau d’enquête sur les crimes des hauts fonctionnaires sud-coréens (KOFIC) prolongera la période de validité du mandat d’arrêt contre le président suspendu Yoon Suk Yeol, qui expire ce lundi, en raison de conflits avec la police nationale sur la procédure exacte à suivre pour exécuter l’ordre.

Le président suspendu est sous le coup de cette décision de justice après avoir refusé de comparaître à trois reprises pour faire face à des accusations d’insurrection dans le cadre de l’échec de la loi martiale qu’il a déclarée le 3 décembre et qui a déclenché une tempête politique dans le pays. Vendredi dernier, une première tentative d’arrestation de Yoon a donné lieu à une confrontation ouverte entre les agents et leurs services de sécurité, qui a finalement fait reculer les enquêteurs.

Depuis, une nouvelle controverse est apparue quant à la véritable autorité du KOFIC sur la police nationale. Le directeur adjoint de l’agence anti-corruption, Lee Jae Seung, a assuré face aux critiques que “l’exécution d’un mandat d’arrêt doit être effectuée par la police sous les ordres d’un procureur et les ordres signifient que leur exécution peut être confié à un policier”.

Ce lundi, la police sud-coréenne a envoyé une lettre au bureau anti-corruption déclinant ses instructions de tenter une nouvelle arrestation, estimant que la demande contient des « vices juridiques », a déclaré le porte-parole de la police Baek Dong Heum lors d’une conférence de presse. Des sources policières, sous couvert d’anonymat, ont indiqué que, pour l’instant, la police et le KOFIC continueront à coopérer et à partager la responsabilité de l’exécution de l’ordre d’arrestation du président suspendu, si celui-ci devait se produire.

Concernant l’expiration du mandat d’arrêt, qui expire ce lundi à minuit, heure locale (16 heures en Espagne continentale et aux Îles Baléares), le directeur adjoint du KOFIC a estimé que le plus probable, étant donné la complexité de l’affaire. Dans cette situation, son bureau demande aux tribunaux de prolonger la validité de l’ordonnance pour une période indéterminée, selon des déclarations rapportées par le Korea Times.



#Larrestation #président #sudcoréen #suspendu #dégénère #crise #compétence #entre #police #les #enquêteurs
1736159174

You may also like

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.