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L’articulation interinstitutionnelle ajoute des efforts pour prévenir et traiter les cas de violence sexiste en Équateur – Ministère de la santé publique

L’articulation interinstitutionnelle ajoute des efforts pour prévenir et traiter les cas de violence sexiste en Équateur – Ministère de la santé publique

2023-07-22 00:24:59

Quito, le 21 juillet 2023

Le Ministère de la Santé Publique (MSP), le Parquet Général de l’Etat (FGE) et le Service National de Médecine Légale et des Sciences Légales (SNMLCF) ont élaboré la formation “Outils experts d’expertise médicale en cas de violences basées sur le genre”. L’événement de trois jours s’adressait aux médecins des 15 premières salles de réception du pays.

Ces institutions entretiennent un accord de coopération interinstitutionnelle tripartite, une activité spécifique qui bénéficie du soutien technique et financier du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA). L’accord vise à renforcer les liens, à élaborer des stratégies et des mécanismes pour fournir une attention rapide et efficace aux victimes de violence sexiste dans les salles de premier accueil.

Les salles de premier accueil du MSP permettent aux experts médicaux de faciliter l’accès au système judiciaire national pour les victimes de violence de genre et la prise en charge rapide des cas de crimes sexuels.

La formation a commencé le 19 juillet avec l’examen de l’état de la situation de l’une des prestations de lutte contre la violence sexiste, telles que les salles de premier accueil, qui ont bénéficié du soutien technique de l’UNFPA ; Par la suite, le MSP s’est formé à l’administration du Kit Violet ou aussi appelé kit violence sexuelle, qui contient des traitements et des antirétroviraux pour les Infections Sexuellement Transmissibles (IST), le VIH, et la Contraception Orale d’Urgence (AOE).

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Desirée Viteri, Directrice nationale des droits humains, du genre et de l’inclusion du MSP, a souligné que « cet atelier est un jalon sur la question des violences de genre. Ce travail ne serait pas possible sans nos alliés stratégiques, donc, j’apprécie l’engagement du SNMLCF, du FGE et le soutien de l’UNFPA, et les efforts des médecins de tout le pays qui sont maintenant ici, vous faites partie de ce grand travail ».

Il a ajouté que la violence est un phénomène complexe à l’échelle mondiale. “En 2022, 332 cas de fémicide ont été enregistrés en Équateur et jusqu’en avril 2023, 122 ont été signalés. Toutes les institutions de l’État doivent travailler de manière articulée dans l’éducation et la prévention de la violence en tant que priorité de l’État.”

Les 20 et 21 juillet, l’atelier a été donné par la SNMLCF et la FGE. Les spécialistes ont discuté des questions relatives aux protocoles dans le domaine de la médecine légale, des réglementations sanitaires et légales telles que le bon prélèvement des échantillons, l’expertise médicale légale, l’expertise psychologique, le remplissage correct des documents médicaux légaux, la chaîne de garde et le rôle des institutions dans le processus d’administration de la justice.

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De même, un espace pratique a été maintenu, où des cas réels de victimes de violence ont été analysés pour approfondir la question de la prise en charge médicale et de la détermination des blessures au niveau hospitalier, afin de garantir les droits humains et d’éviter la revictimisation des survivants de violences physiques et de genre tout au long du processus.

Gabriela Díaz, directrice générale adjointe du SNMLCF, a indiqué que cet accord implique des efforts, une gestion et des actions coordonnées pour fournir un service efficace aux victimes présumées de violence de genre. Bien que le travail des médecins soit de sauver des vies, il est important de savoir que des vies sont également sauvées en rendant la justice et en évitant l’impunité ».

De son côté, Ximena Coello, directrice de la politique criminelle au FGE, a assuré que cet accord a permis de générer des protocoles et des méthodologies de travail, de réfléchir aux actions et à la responsabilité d’une des chambres de premier accueil des victimes de violences. “Ces processus de formation nous unissent dans la lutte contre la violence de genre, en même temps ils nous invitent à apprendre et à travailler ensemble en tant qu’État équatorien.”

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En Équateur, 65 femmes sur 100 ont subi un type de violence sexiste au cours de leur vie. Dans ce contexte, le MSP entreprend des actions de prévention, de prise en charge, de détection et d’orientation qui garantissent les soins de santé aux victimes, en plus d’ajouter des efforts pour se conformer à la loi organique intégrale visant à prévenir et à éradiquer la violence à l’égard des femmes.

Enfin, Daniela Alvarado, responsable nationale de l’UNFPA pour les contextes humanitaires et la jeunesse, a souligné que le travail intersectoriel et interdisciplinaire entre les institutions et les acteurs. “En tant qu’UNFPA, nous sommes disposés à soutenir et à renforcer les politiques publiques, à accompagner l’État dans ses initiatives et à obtenir l’accès à la santé et à la justice”, a-t-il conclu.

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