Las Odio, critique de leur Ep Perfect Present (2024)

Las Odio, critique de leur Ep Perfect Present (2024)

2024-01-19 12:20:02

Plus de cinq ans après leur dernier album, Je les déteste ils reviennent sur les lieux avec “Présent parfait”, un album auto-produit avec un son réaliste et brut qui fait référence à la philosophie DIY et au mouvement Riot Grrrl des années 90, ainsi qu’à un rythme et un contenu soi-disant accélérés. Les Madrilènes ne se cachent pas et semblent exiger une attention basée sur l’immédiateté incontestable de leurs nouvelles chansons. Six chansons et quinze minutes en référence directe à la jugulaire et cela suffit à convaincre de ses intentions, dans ce qui peut être compris comme un acte réflexe par rapport au message que contient sa propre musique.

Une œuvre prise comme un contraste flatteur qui erre entre célébration de la vie, rage, humour et désespoir, avec une acidité généreuse présidant chacune des paroles. Le quatuor fait ressortir le désespoir implicite de la génération millénaire, dans un découragement auquel elle fait face avec un conformisme inévitable et même un certain optimisme. Une théorie qui suinte sans arrêt tout au long de cette référence qui se propage plus longtemps qu’elle ne dure, sans préjugés et soutenue verticalement par des influences de Las Vulpes, Paralisis Permanente ou Undershakers, – pour citer des groupes d’État – perfectionnant un amalgame stylistique qui bouge, avec un punk. pose, entre power-pop, new-wave et indie-pop.

Chansons d’un peu plus de deux minutes de type ironique “La fête de l’année”, le meilleur du lot avec ce rush de clarification qui donne son titre à l’album et l’accrocheur « Autoexplotación ». Ils ne s’opposent pas non plus au plaisir « Attentes », « Pris au piège » ou le caustique “Lourd”. Je les déteste revenir pour confirmer la saine validité de la scène actuelle de groupes féminins qui opèrent avec une grande cohérence, dans le cas de Shego, Melenas, Ginebras, Tiburona ou Cariño, dans une ligue qui se complète avec d’autres groupes avec la même attitude de défi et de jeunesse l’arrogance dans laquelle accueilleraient La Paloma, Cala Vento, Cora Yako, Corte ! ou des chameaux.



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