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L’association des soins de santé dit non à l’offre

by Nouvelles
L’association des soins de santé dit non à l’offre

– L’association des soignants a dit non à toutes les propositions que nous et les médiateurs avons avancées. Aujourd’hui, ils présentent une contre-offre qui va plus loin que leurs revendications initiales. C’est remarquable. Nous avons toujours été prêts à trouver des solutions, déclare Jeanette Hedbergresponsable des négociations auprès des municipalités et régions de Suède (SKR).

L’offre faite mercredi par SKR et Sobona répondait aux exigences de la Confédération de la Santé sur un certain nombre de points. L’association des soins de santé a notamment dit non :

  • Priorité continue aux travailleurs particulièrement qualifiés et investissement dans les modèles de carrière
  • Une réduction du temps de travail pour les salariés à temps plein qui travaillent un mélange de jour et de nuit en semaine mais pas le dimanche et les jours fériés
  • Conditions centrales pour les infirmières qui se voient proposer un emploi éducatif dans la formation spécialisée et la formation de sage-femme.
  • Un accord salarial sans niveau spécifié dans l’accord central, conformément à la demande de la Confédération suédoise de la santé
  • Quatre déclarations d’intention concernant les facteurs sains pour un environnement de travail renforcé, sur l’offre de compétences pour retenir et recruter davantage de salariés et pour avoir une discussion future sur les horaires de travail et une vie professionnelle durable.

Un conflit aurait des conséquences majeures sur la santé

Si SKR et Sobona ne parviennent pas à un accord avec Vårdförbundet sur un nouvel accord avant le jeudi 25 avril à 16 heures, alors l’avis de conflit de Vårdförbundet entrera en vigueur.

Les mesures de conflit du syndicat des soins visent à la fois à empêcher les heures supplémentaires, le travail supplémentaire et les nouvelles embauches. Les interventions chirurgicales programmées, les suivis et les visites répétées peuvent devoir être réduits, voire fermés, pendant un conflit, ce qui entraînerait des temps d’attente plus longs.

– Si le conflit éclate, il entraînera des problèmes majeurs en matière de soins de santé. Les ressources devront être concentrées sur les opérations et les traitements d’urgence afin d’éviter tout danger pour la vie et la santé. D’autres groupes professionnels, qui ne sont pas concernés par le conflit, risquent également de devoir travailler davantage et avec une charge de travail plus élevée, dit John Nilssonchef de négociation Sobona.

Cinq départements ont dit oui

– Nous avons déjà signé cinq conventions collectives avec nos autres syndicats du secteur, qui regroupent ensemble plus d’un million de salariés. Nous avons offert à l’Association des soins de santé les mêmes changements que d’autres syndicats ont acceptés ainsi que des conditions et solutions supplémentaires spécifiques à l’Association des soins de santé, explique Jeanette Hedberg.

SKR et Sobona souhaitent un accord d’un an dans lequel nous et Vårdförbundet assumons conjointement la responsabilité dans une période incertaine. Il s’agit d’une situation économique difficile, caractérisée par d’importants déficits dans les communes et les régions et, en outre, par un manque important de compétences et de main-d’œuvre sur l’ensemble du marché du travail.

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