Les Oranje ont marqué trois beaux buts contre la Grèce tandis que Robert Lewandowski a encore sauvé la Pologne d’une mauvaise situation. De son côté, la Serbie s’est heurtée à l’efficacité hongroise.
Points forts
L’attaque néerlandaise en feu pendant une mi-temps
Pour s’imposer facilement contre la Grèce (3-0), les Pays-Bas ont régalé leur public à Eindhoven lors des 45 premières minutes. Marten De Roon a d’abord illuminé la soirée avec un beau tir avant le festival de Denzel Dumfries, double passeur décisif pour Gakpo et Weghorst. Si la deuxième période a été très calme, c’est surtout parce que les hommes de Koeman ont beaucoup donné dès le coup d’envoi. Au grand dam des Grecs, complètement dépassés par la vitesse et les combinaisons des attaquants bataves.
Robert Lewandowski, buteur providentiel
La star polonaise continue de porter la sélection sur ses épaules. Face aux îles Féroé (2-0), l’attaquant du FC Barcelone a marqué deux nouveaux buts, dont un penalty. Ses 78e et 79e réalisations (en 142 sélections) sous le maillot national pourraient peser lourd dans la course à la qualification. Auteur d’un bon début de saison au Barça, Lewandowski ne ralentit pas pendant la trêve internationale. Il compte bien emmener son pays à l’Euro 2024 en Allemagne.
Flops
La Serbie manque l’occasion
Dans un groupe où le Monténégro espère jouer les trouble-fêtes, la Serbie a manqué son rendez-vous avec la Hongrie (1-2), dans un stade à huis clos à Belgrade. Rapidement en tête, les coéquipiers de Dusan Vlahovic ont perdu pied en quelques minutes, en encaissant deux buts coup sur coup avant la pause. Et ils n’ont jamais réussi à réagir. Si la qualification n’est pas encore compromise, les Serbes devront rapidement réagir dès lundi en Lituanie. Pour effacer cette mauvaise situation inattendue.
La faiblesse de la Grèce
Le 19 juin dernier au Stade de France, les Grecs avaient résisté longtemps contre l’équipe de France avant de s’incliner (1-0) sur un penalty de Kylian Mbappé. Ce soir aux Pays-Bas, la sélection dirigée par Gustavo Poyet n’a rien proposé pendant 90 minutes, que ce soit offensivement ou défensivement. Certes, elle n’était pas favorite mais elle avait l’occasion de créer la surprise dans le groupe des Bleus. Les Oranje étaient trop forts à Eindhoven, maintenant il reste à voir si la Grèce pourra élever son niveau à Athènes, lorsque elle recevra les Néerlandais et la France lors de l’automne.
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