L’avant-dernière journée de la vingt et unième édition du Festival Cádiz en Danza a été synonyme de variété et de richesse scénique – | ACHTUNG !

L’avant-dernière journée de la vingt et unième édition du Festival Cádiz en Danza a été synonyme de variété et de richesse scénique – |  ACHTUNG !

2023-06-17 02:14:01

Encore une fois ce festival appartenant au Acielobierto rouge, nous a présenté vendredi un programme riche et varié. Dans lequel des professionnels d’Italie, de France, du Pays basque, d’Équateur et de Tunisie en ont été les protagonistes.

Photo: Lourdes de Vicente

Alessandro Sciarroni (Italie)

RÉSERVE MOI LA DERNIÈRE DANSE

Dans le synopsis de cette pièce on nous dit que jusqu’à Alessandro Sciarroni Je n’ai eu aucune nouvelle de Polka Chinata A travers un documentaire, cette danse d’origine bolognaise n’était pratiquée que par cinq personnes. Ainsi, le Festival Cádiz en Danza a agi comme une vitrine et un moyen de l’actualiser pour que quelque chose qui n’aurait pu transcender que dans les contextes académiques restreints, rassemblement de danses italiennes historiques, etc… ne finisse pas par “prendre la poussière” avec au fil des années après le développement de ladite enquête.

Il s’agit de un de ces métiers qui font plus aimer la danse en général. Être qu’observer deux personnes danser en même temps qui défient les ravages du temps qui passe, suppose de représenter, de manière performative, le sens de se sentir héritiers d’un héritage qui peut être partagé. C’est-à-dire : la clé est que la conservation de la Polka Chinta est consommée en la dansant, laissant le reste comme de simples compléments et supports pour sa documentation correspondante.

D’un autre côté, Réserve moi la dernière danse C’est un bon exemple de la façon dont l’utilisation d’un schéma formel pour la composition d’une pièce donne de la profondeur lorsqu’une œuvre se démarque du récit dès le début. En tout cas, lors de l’élaboration de cette pièce “il s’est passé beaucoup de choses” entre Gianmaria Borzillo et Giovanfrancesco Giannini, car ils interagissent en utilisant la danse comme véhicule. Dans cette ligne, cela m’a donné le sentiment que Réserve moi la dernière danse elle se terminerait à tout moment ou durerait encore une demi-heure. Comme si ces professionnels italiens avaient joué avec la capacité de calculer le temps des spectateurs. Tout cela sans aborder un sujet précis, ils dansaient juste…

Photo: Lourdes de Vicente

Photo: Lourdes de Vicente

LA COMPAGNIE DU NO MAN’S LAND (Equateur/France/Tunisie)

J’Y ALLAIS AVEC TON NOM

Dans je suis parti avec ton nom ce principe s’exerce qui dit : l’opposition de deux forces génère une sorte d’équilibre. A tel point que, parfois, bien qu’on sente qu’il se passe quelque chose entre les rôles qu’ils jouent Marcelo Javier Guaigua et Lemia BoudhiafIl vaut mieux ne pas se précipiter sur les conclusions, car, après tout, seuls ces professionnels ont accès au sens et à la signification de chacune de leurs actions sur scène. Et même s’il y a des mouvements qu’en eux-mêmes ces professionnels n’ont pas chargés d’un contenu spécifique, c’est un fait qu’ils contribuent tous grandement à ce que tout coule de manière organique.

Ici je considère qu’il est préférable de voir ce travail avec un esprit blanc pour que ce qui nous arrive nous imprègne, et de savoir quel type de traduction il aura en chacun de nous. En parallèle, je suis parti avec ton nom Cela me semble un mystère total, ou il y a quelque chose qui ne va pas et je n’ai pas été en mesure de l’identifier complètement.

Photo: Lourdes de Vicente

Photo: Lourdes de Vicente

LEÏLA KA (France)

VOUS ÊTES CELUI QUE NOUS AIMONS + À COUPER LÂCHE

Je verrais comme du gâchis de ne pas faire dialoguer les deux pièces, puisque les responsables de la programmation du Festival Cádiz en Danza s’en sont arrangés. Même ainsi, qu’il soit devant cela, Leïla Ka aura composé Tu es celui que nous aimons déjà Couper Perdre afin qu’ils soient indépendants lorsqu’il s’agit d’être représentés.

Cela dit, à travers ces deux pièces, cette professionnelle française a mis en scène des moments d’intimité pour ces femmes qui trouvent difficilement des espaces où baisser la garde. Qui acquiert de nombreuses manifestations qui vont de la retenue des larmes ; s’effondrer quand on n’en peut plus et se relever en suivant l’inertie du combat au jour le jour ; etc… Dans Pour couper perdre on n’entendait que la respiration des danseurs qui, soit dit en passant, contribuait à cette pièce nous montrant une sorte d’« orographie rythmique ». C’est-à-dire : ces professionnels jouaient avec différents mouvements qui allaient aux rythmes qui venaient coexister en même temps, de telle sorte que les moments où ils coïncidaient tous à nouveau étaient non seulement magiques, mais aussi invités à penser qu’ils sont nombreuses les femmes qui font face à des calamités similaires quel que soit leur pays d’origine, leur niveau de pouvoir d’achat, leur religion, etc.

et juste ça dans Tu es celui que nous aimons images et la dynamique d’une partie de ce que nous avions vu dans Pour couper perdre, me fait parier qu’il nous montre l’effort supplémentaire qu’implique la force émanant, même si on se casse parfois en morceaux à l’intérieur. Toujours dedans Tu es celui que nous aimons il y avait de la place pour revenir en arrière et même le prendre avec un certain humour, signe que malgré tout ses protagonistes gardent de la lucidité et un certain espoir qu’un jour tout sera différent. En attendant, nous devons encore affronter la routine et d’autres choses qui, d’une manière ou d’une autre, empêchent nos blessures de guérir sans passer par des “infections”.

À ce stade, la chose commune est de reproduire une série de slogans avec lesquels on accuserait les problèmes structurels qui retombent sur chaque être humain, de vivre au milieu d’un société cishétéropatriarcale. Mais je pense que dans ce cas, se focaliser sur ces derniers détournerait notre attention et même déshumaniserait involontairement les personnes qui ont le plus souffert. C’est-à-dire : il y a ceux qui finissent par blâmer l’individu en cause pour leur état, au lieu de se sentir reflétés dans l’image qu’ils émettent. Bien sûr, on peut gérer les choses différemment, mais cela ne dispense personne de comprendre que nous méritons tous d’être perçus comme des personnes qui tentent de gérer les choses à partir de points de départ différents.

Le long de ces lignes, je dessinerais les structures des deux pièces comme une seule spirale. Figure qui permettrait non seulement d’aller et revenir au même point sans sortir du cadre conceptuel dans lequel elles sont développées ; mais aussi, cela donne lieu à de nouvelles allusions aux images pour élargir leur sens après leur retour. En parallèle, elle nous invite à penser que lire la routine comme un cycle qui se répète sans cesse est une interprétation qui ne nous facilite pas le dégagement de nos horizons à la recherche d’autres alternatives.

Sans oublier que les deux Tu es celui que nous aimons comme Pour couper perdre Ce sont des travaux faits avec rigueur, élégance, intelligence, et pas des moindres, avec un discours qui ne tombe pas dans le victimisme ou la vengeance, puisque ces professionnels se sont limités à s’intéresser à comment on vit pendant le transit de vivre en terrain étouffant. : Il est très troublant de constater à quel point quelque chose de si difficile à traiter sur le plan intellectuel et émotionnel, semble en même temps beau et monumental.

Photo: Lourdes de Vicente

Photo: Lourdes de Vicente

À PARTIR DE CE (Pays Basque)

UR

Tout d’abord, je pense que cet article serait bien mieux compris si les membres de À PARTIR DE CE l’allonger à une heure, de manière qu’ils puissent s’enquérir davantage de chacune des choses auxquelles ils font allusion. Je dis cela plus que tout parce que ces désirs de partager quelque chose qu’ils aiment tant et en quoi ils croient, il arrive un moment où l’on en tant que spectateur le prend en avant.

Dans la même mesure, j’ai trouvé extrêmement intéressant la manière dont les membres de cette société basque, ils ont réussi à trouver la clé pour représenter la construction d’une maison qui était déjà habitée par une communauté, puisque dans son processus correspondant de mise sur pied, ses habitants projetaient déjà chacune des choses qu’ils y feraient collectivement et individuellement. En ce sens, c’est quand j’ai le doute qu’il fallait émettre chacun des mots que prononçaient leurs interprètes. Je défends qu’ils auraient dû se fier beaucoup plus à l’éloquence des actes qu’ils exécutaient sur scène avec rigueur et aisance. Sans oublier que le synopsis de la pièce sera toujours à portée de main pour tous les spectateurs avant et après la représentation.

je reconnais que UR Elle m’a laissé les sensations les plus contradictoires, et pour cette raison je n’exclus pas que cette impression que je vous transmette puisse changer si je la voyais une ou deux fois de plus. Malgré tout, je voulais enregistrer ce que je ferais avec ce que les membres de HAATIK ont entre les mains, car qui sait si cela peut les aider à finir ce morceau en beauté. et crois moi que ils ont tout ce qu’il faut pour que UR être une œuvre inoubliable et précieuse.




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