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L’AVC : Une grave préoccupation de santé publique au Sénégal

L’AVC : Une grave préoccupation de santé publique au Sénégal

Au Sénégal, l’accident vasculaire cérébral (AVC) est la principale affection neurologique en termes de gravité et de fréquence. Selon une étude menée au Chu de Fann, les AVC représentent un tiers des hospitalisations et deux tiers de la mortalité dans le service de neurologie de Dakar. Au sein de la population générale, le taux d’incidence est d’environ 1 à 2%.

Selon les spécialistes de cette pathologie, l’AVC est une maladie neurologique qui affecte les artères du cerveau. On distingue deux principaux types d’AVC : ischémique et hémorragique. Ces spécialistes estiment que l’AVC est un problème majeur de santé publique en raison de sa fréquence élevée et de sa gravité. Au Sénégal, il est la première cause de décès et occupe un tiers des lits d’hospitalisation dans le service de neurologie de Dakar. Face à l’ampleur de la maladie, une journée de sensibilisation est organisée chaque année par la communauté internationale le 29 octobre.

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Les principaux facteurs de risque d’AVC sont l’âge avancé, les antécédents familiaux de maladies vasculaires, l’hypertension artérielle, l’obésité abdominale, la sédentarité, le diabète, l’excès de cholestérol dans le sang, le tabac, l’alcool, le stress, les maladies cardiaques et les maladies des artères du cou. Le Dr Ndiaga Matar Gaye, neurologue, a déclaré que même si une mauvaise alimentation (riche en sucre, sel et cholestérol) peut contribuer à la survenue de facteurs de risque d’AVC, d’autres maladies, notamment cardiaques, vasculaires ou sanguines, peuvent également entraîner un AVC. Selon lui : “Il est crucial pour la victime et/ou son entourage de reconnaître rapidement les signes d’un AVC, compte tenu de l’urgence médicale, parfois chirurgicale”.

Les principaux signes de l’AVC sont entre autres un affaissement du visage/déviation de la bouche, une faiblesse dans un bras ou une jambe, des difficultés d’expression verbale, des problèmes d’équilibre, une perte de vision. Au Sénégal, selon le spécialiste, il existe un traitement spécifique pour l’AVC ischémique. “Il s’agit de la thrombolyse, recommandée jusqu’à 4H30 après l’apparition des signes. Elle consiste à administrer une substance dans une veine pour dissoudre le caillot qui a obstrué l’artère du cerveau. Cependant, le médicament utilisé n’est disponible que dans certaines structures privées et est coûteux”.

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Malgré l’existence de ce traitement, peu de personnes en bénéficient. Selon une étude de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, la majorité des patients arrivent à l’hôpital tardivement, c’est-à-dire après plus de 12 heures. Cette situation s’explique par le manque de ressources humaines et matérielles ainsi que par l’inaccessibilité aux soins. Pour prévenir ou réduire les risques d’AVC, les spécialistes recommandent 30 minutes de marche par jour. “En pratiquant régulièrement une activité physique, vous limitez la prise de poids et réduisez les risques de diabète, d’hypertension artérielle ou de cholestérol. De plus, vous augmentez votre taux de bon cholestérol et évitez ou retardez la prise de médicaments”.
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2023-10-28 12:11:15

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