L’avenir d’Acer est un cadeau composé d’ordinateurs portables de jeu et de vélos électriques

L’avenir d’Acer est un cadeau composé d’ordinateurs portables de jeu et de vélos électriques

2023-05-02 08:38:40

Ce n’est pas une période facile pour le monde informatique : après la excellent (et à certains égards surprenant) bilan du biennal CovidLes ventes étant tirées par la demande croissante de travail à domicile, d’études à domicile et de tout faire à domicile, les chiffres de cette année devraient baisser.

“Le marché souffre très fort et nous subissons des pertes importantes – nous a-t-il confirmé Diego Cavallari, directeur national d’Acer Italie – Il y avait déjà une baisse importante au T1 2023 par rapport au T1 2022 (les 3 premiers mois de l’année, ndlr), qui bénéficiait encore des effets des confinements”. Et pourtant, “nous sommes confiants pour le reste de l’année, qui devrait clôturer sur un -10% au global. Bas, mais pas aussi bas qu’on le craignait initialement.

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Le “miracle” des ordinateurs de bureau et la puissance du jeu

Les raisons de la confiance d’Acer Je suis les mêmes sur lesquels celui de Lenovo est basé: l’arrivée de nouveaux produits qui, notamment dans le secteur des jeux, devraient donner un plus grand coup de fouet aux ventes. Dans la seconde quinzaine d’avril, le constructeur taïwanais a présenté de nombreuses nouveautés, dont des notebooks dédiés aux professionnels, moniteur, Chromebook (Qu’est-ce que c’est ?)5 ordinateurs pensés pour les gamers et aussi son premier vélo électrique et même un purificateur d’air.

“Nous pensons qu’ils réussiront bien sur le marché italien – nous a encore dit Cavallari – qui n’est pas différent de ceux des autres pays européens et des États-Unis, sauf pour une chose”. C’est-à-dire? “Et peut-être celui où vous voyez le plus souvent des réductions et des promotions et où vous pouvez voir des remises plus substantielles. Cela arrive surtout pour deux raisons : parce que le consommateur italien a besoin d’un peu d’incitation et parce qu’il n’y a pas d’autres marchés qui ont un si grand nombre de détaillants ». Non seulement cela : “Les grandes chaînes de magasins, en ligne et hors ligne, jouent un rôle là-dedans, donnant aux entreprises des objectifs à respecter sur le nombre de pièces à vendre, leur demandant souvent de dépasser les résultats de l’année précédente – nous a dit Cavallari – Et le le seul moyen de les atteindre est de faire des remises, baisser les prix pour augmenter les pièces”.

C’est sans doute un situation un peu étrange, surtout en ce moment économique, mais Acer ne semble pas inquiet : “Nous sommes parmi les 3 premières marques au monde dans le secteur informatique, avec une part de marché d’environ 13-14 %”. L’entreprise est particulièrement forte dans les ordinateurs de bureau et dans les jeux, qui sont deux niches qui suivent deux paraboles opposées, l’une descendante et l’autre ascendante : “Les ordinateurs de bureau ont été un miracle inexplicable au cours de la période de deux ans 2020/2021 – nous a dit Cavallari avec un sourire. – En Italie, nous en avons vendu 3 000 par semaine pendant la pandémie, nous sommes aujourd’hui autour de 1500. Par rapport à 2021, ils ont perdu 46% en 2022 puis encore 50% début 2023 par rapport à début 2022″. Vont-ils disparaître ? “Non, mais ils vont certainement réduire leurs effectifs jusqu’à ce qu’ils trouvent leur propre espace”.

Celui de la jeu vidéo c’est plutôt un segment qui va dans le sens inverse, l’intérêt des gens restant toujours relativement élevé : “Pour nous, c’est un domaine important et dans lequel nous voulons être de plus en plus présents, à la fois avec les ordinateurs portables de la famille Nitro, qui est notre gamme d’entrée dans une certaine mesure (à partir de moins de 2 000 euros, ndlr), à la fois avec i Prédateurqui sont nos produits destinés aux joueurs les plus exigeants, avec des prix qui peuvent même dépasser 4-5 mille euros”.

Pour les entreprises qui les fabriquent, je ordinateur par videogiocare ils sont également importants d’un point de vue économique, comme nous l’a clairement expliqué Cavallari : « Ils ont des prix plus élevés, ce qui se traduit par un chiffre d’affaires plus élevé. Peut-être que vous vendez moins mais ils sont plus rentables ». Pour ceux qui les achètent, ils fonctionnent car désormais ils peuvent faire bien plus que du gaming : “Certains sont au niveau d’une station de travail professionnelle, grâce aux performances permises par le CPU et le GPU, à tel point que nous avons beaucoup de clients qui les achètent pour ça et non pour jouer”.

Ceux qui ne les achètent généralement pas sont plutôt ceux qui préfèrent jouer aux jeux vidéo sur les consoles de dernière génération, comme la Xbox X et la PS5, qu’en fait “nous ne considérons pas comme des concurrents, car ils s’adressent à une clientèle complètement différente” . Et pourtant, précisément pour tenter de capter une partie de cette clientèle, peut-être dans le but de qui hésite entre une console et un jeu sur ordinateur ou est curieux mais ne veut pas investir une grosse somme d’argent, “au début de l’été, nous lancerons un nouvel ordinateur portable avec un design plus traditionnel, avec des performances graphiques comparables à celles d’un PC de joueur mais avec un prix plus abordable”.

Un vélo électrique pour trouver de nouvelles voies

Accessible car dans l’ensemble c’est le coût du neuf Ebii, le premier vélo électrique d’Acer, qui est peut-être le produit qui nous a le plus intrigué parmi ceux révélés par le producteur oriental : attendu en Italie à partir de septembre, il a une liste de prix qui commence à 1999 euros. qui ne sont pas rares mais ils ne sont même pas nombreux, compte tenu de ce que le marché offre.

Pourquoi Acer a-t-il décidé d’entrer dans ce secteur ? « Dans la mobilité dite douce, il se passe un peu ce qui s’est passé dans le monde automobile : l’électrification a permis et permet à de nouveaux constructeurs d’entrer, démocratisant en quelque sorte l’offre. Et nous pensons avoir notre mot à dire, car nous savons le faire avec l’électronique ». Entre autres, Ebii dispose tout de suite de solutions intéressantes, comme la transmission par courroie et une certaine utilisation de l’intelligence artificielle : « La personne indique la destination qu’elle doit atteindre et notre logiciel intelligent choisit le chemin et gère la puissance de manière autonome, en la donnant ou en la prenant. en fonction de la pente, optimisant ainsi la consommation ». Cela ne ressemble pas à une expérimentation, comme on pourrait légitimement le penser : « Nous allons le vendre partout dans le monde, nous croyons beaucoup à ces produits et en 2024 les VTT et trottinettes électriques arriveront aussi sous la marque Acer », nous a anticipé Cavallari, nous indiquant également que l’entreprise dispose d’une équipe européenne et italienne dédiée spécifiquement à cela.

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Durabilité, “peut-être avec l’aide de l’Etat”

Acer y croit parce que « ces produits sont écologiques et durables » et parce que « notre engagement envers la durabilité est constant depuis des années, même tout au long de la chaîne d’approvisionnement: ça ne sert à rien que vous produisiez avec zéro émission si ensuite ceux qui livrent vos produits, par bateau ou par camion, finissent par polluer ». Et alors? “Et donc, nous avons examiné toutes les étapes pendant un certain temps pour corriger et éventuellement changer ces choses et nous avons déjà changé certains fournisseurs de services précisément pour ces raisons ».

Le constructeur taïwanais est actuellement pratiquement le seul à disposer d’une gamme de ordinateurs fabriqués à partir de matériaux recyclés: ça s’appelle Vero et ça ne marche pas aussi bien qu’Acer l’aurait espéré. Surtout en Italie : “Les gens se préoccupent de ces questions, ils s’y intéressent, ils en parlent – nous a rappelé Cavallari – Mais quand vient le temps de dépenser un peu plus pour acheter des produits plus respectueux de l’environnement, ils sont rarement prêts pour le faire”. Une solution pourrait paradoxalement aller de concours: “Si d’autres nous suivaient, le prix final des produits baisserait”. Une autre est en quelque sorte entre les mains de l’Etat : “Comme en France, il faudrait des lois pour encourager les achats verts, notamment en cas de grosses commandes passées par les grandes entreprises”.

@capoema



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