EL NUEVO DIARIO, SANTO DOMINGO.- Máximo Peña, avocat de Jairo González, président de la société Harvest Groups & Asociados, accusé d’avoir escroqué plus de 413 personnes pour au moins 100 millions de dollars, a assuré ce vendredi que son client est dans le ” vide juridique » en raison de l’absence de décision de la Cour suprême de justice (SCJ) concernant la récusation du juge saisi de l’affaire.
Máximo Peña a déclaré que le SCJ continue sans statuer sur la récusation du juge Deiby Timoteo Peguero, du VIIe Tribunal d’Instruction du District National, qui gère cette étape du processus judiciaire.
« Cette inaction, qui dure déjà plus de trois mois, a laissé Jairo González dans un vide juridique, qui reste privé de liberté bien qu’il remplisse les conditions de révision de sa mesure coercitive », a expliqué Peña.
Le juge a déclaré qu’en plus de Timoteo Peguero, l’ensemble de la Cour d’Appel du District National a été contesté par un plaignant lors du procès, donc c’est à la Cour Suprême de Justice de prendre une décision.
Le juriste a indiqué qu’à cette situation s’ajoutent deux habeas corpus déclarés irrecevables par les tribunaux : Le premier, identifié comme Auto No. 046-2024-SAUT-003641, a été délivré le 14 novembre 2024 par la juge Diana P. Moreno Rodríguez, de la Huitième Chambre de la Chambre Criminelle du Tribunal de Première Instance du District National.
La seconde, correspondant à l’ordonnance n° 047-2024-AAUT-003301, a été rendue le 19 novembre 2024 par la juge Milagros Mercedes Ramírez Cabrera, de la Neuvième Chambre du même ressort.
Il a précisé que le retard dans la décision sur la récusation a empêché non seulement le réexamen obligatoire de la mesure coercitive de González, mais aussi la possibilité qu’il soit informé de la cessation de la détention préventive.
Cette dernière a été imposée par la résolution n°0668-2023-SMDC-00396 du 10 mars 2023, et sa durée maximale de 18 mois a expiré le 13 août 2024.
De même, il a expliqué que malgré tout cela, Jairo González est en détention préventive depuis plus de 21 mois, dépassant les limites fixées par la loi.
“L’affaire révèle de graves failles dans le système judiciaire dominicain, notamment en ce qui concerne les délais de procédure et les garanties constitutionnelles, le SCJ prolonge la situation d’incertitude pour González et soulève également des doutes sur l’efficacité du système dans la protection des droits fondamentaux des citoyens”, a-t-il estimé.
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