LBBW est désormais confrontée à des risques immobiliers concrets

Rainer Neske sieht die deutsche Wirtschaft in einer schwierigen Phase. Doch noch muss die von ihm geführte Landesbank Baden-Württemberg ( LBBW ) anders als etwa die kleinere Landesbank Hessen-Thüringen (Helaba) keine nennenswerten Kreditausfälle im Firmenkundengeschäft verkraften. „Trotz beträchtlicher globaler Unsicherheiten und schwacher Konjunktur in Deutschland sind wir erfolgreich auf Kurs“, sagte der Vorstandsvorsitzende am Montag anlässlich der Veröffentlichung der Halbjahreszahlen. Im Gespräch mit der F.A.Z. sagte Neske aber auch: „Ich gehe davon aus, dass wir im Firmenkreditgeschäft im zweiten Halbjahr deutlich mehr Risikovorsorge benötigen werden.“

Noch verfügt die mit 360 Milliarden Euro Bilanzsumme größte Landesbank, die 70 Prozent ihres Geschäfts in Deutschland macht, unverändert über gut 900 Millionen Euro an pauschalen Reserven in ihrer Risikovorsorge. Im ersten Halbjahr 2024 musste die LBBW 118 Millionen Euro für Risiken neu zurückstellen, mit 106 Millionen Euro entfiel der Großteil der Risikovorsorge auf den 70 Milliarden Euro großen Bestand an Immobilienfinanzierungen – darunter auch auf „konkrete Einzelfälle“.

En 2022, à un moment rétrospectivement défavorable, la Stuttgarter Landesbank a renforcé le secteur d’activité «Immobilier» en rachetant Berlin Hyp, pour lequel Helaba avait également soumissionné. Neske en est très satisfait, malgré des années de baisse des prix sur les marchés immobiliers et un financement de plus en plus fragile. En effet, le ratio de fonds propres de base, qui rapporte les risques aux fonds propres, est désormais revenu au niveau d’avant le rachat de Berlin Hyp, soit 14,6 pour cent sans augmentation des fonds propres.

Avec le recul, Helaba ne devrait cependant pas être mécontente de ne pas avoir remporté le contrat pour Berlin Hyp, qui finançait environ 35 milliards d’euros. Grâce à cela, l’activité de financement immobilier de Helaba aurait pratiquement doublé. En termes de volume d’affaires, l’immobilier dans la Frankfurter Landesbank a presque autant de poids que dans LBBW, y compris Berlin Hyp :

Cela représente 35 milliards d’euros sur les 206 milliards d’euros actuels de bilan de Helaba, soit 17 pour cent. Chez LBBW, l’immobilier représente 19 pour cent de l’activité du groupe. Alors que LBBW a réalisé plus de 6 milliards d’euros de nouveaux contrats au premier semestre 2024, Helaba n’a accordé qu’environ 2 milliards d’euros de nouveaux crédits immobiliers.

Toutefois, la situation des risques dans les deux Landesbanken est également très différente. Helaba a annoncé le 22 août que les provisions pour risques dans ses activités immobilières avaient diminué de 173 à 49 millions d’euros en comparaison semestrielle. Mais le chiffre de l’année précédente était particulièrement élevé, notamment parce que Helaba était plus impliquée dans le groupe insolvable Signa de René Benko, avec un montant à trois chiffres en millions, que toute autre banque allemande.

Mais Helaba a signalé aujourd’hui les premiers véritables défauts de paiement dans le secteur des prêts aux entreprises, où ses provisions pour risques ont plus que décuplé pour atteindre 107 millions d’euros. Chez LBBW en revanche, seuls 10 millions d’euros de provisions pour risques ont été constitués au premier semestre 2024. Au contraire, les effets négatifs de la hausse des taux d’intérêt sont désormais évidents dans ce secteur : de nombreux clients professionnels exigent des taux d’intérêt plus élevés sur les dépôts et les font également respecter. Contrairement à Helaba, LBBW ne parle pas d’amélioration des marges de crédit : les revenus d’intérêts, qui représentent environ 60 pour cent des revenus, ont chuté de 9 pour cent.

Une comparaison entre les deux Landesbanken de Stuttgart et de Francfort est également nécessaire, car toutes deux sont également des caisses d’épargne ayant des activités avec la clientèle privée à leur siège et ont largement profité de la hausse des taux d’intérêt depuis 2022. Ce vent favorable s’atténue désormais quelque peu. Les deux banques régionales sont néanmoins en passe d’atteindre leurs objectifs commerciaux pour cette année : LBBW a réaffirmé son objectif d’un bénéfice annuel avant impôts d’un milliard d’euros. Cela semble conservateur.

Après six mois en 2024, selon les chiffres publiés lundi, LBBW a déjà gagné 731 millions d’euros avant impôts, soit près de 6 pour cent de plus qu’au premier semestre 2023 et plus que sur l’ensemble de l’année 2020. Helaba a gagné 413 millions d’euros. brut 23 pour cent de plus.

Il est frappant de constater que les quatre domaines d’activité de LBBW contribuent de manière forte et équilibrée au bénéfice avant impôts du premier semestre 2024 : clients entreprises 407 (semestre de l’année précédente : 307) millions d’euros, immobilier et financement de projets 190 ( 115) millions d’euros, l’activité marché des capitaux avec une légère baisse des ventes de certificats 144 (134) millions d’euros et la clientèle privée 105 (149) millions d’euros. Le rendement des capitaux propres avant impôts de LBBW au premier semestre 2024 était de 9,3 (9,1) pour cent, celui de Helaba de 8,5 (8,1) pour cent. LBBW et Helaba ont dû dépenser moins de 59 centimes pour réaliser un bénéfice d’un euro. Il y a un an, c’était 61 cents.