« Le 49-3 is a beautiful middle finger gesture » pourrait être réécrit en : « Le 49-3, c’est un magnifique geste d’irrespect ».

« Le 49-3 is a beautiful middle finger gesture » pourrait être réécrit en : « Le 49-3, c’est un magnifique geste d’irrespect ».

Nouvelle action de l’Union locale CGT interpro, ce vendredi 17 mars, à Thionville. Après avoir coupé l’électricité de quelques bâtiments officiels, tracté sur un rond-point très fréquenté par les frontaliers, voilà les grévistes remontés après la décision de la Première ministre, Élisabeth Borne, de dégainer le 49-3.

Direction cette fois la sous-préfecture, où une délégation a été reçue par le représentant local de l’État, le sous-préfet Philippe Deschamps. Un entretien au cours duquel les grévistes ont dit évidemment tout le mal qu’ils pensent de ce « passage en force. Nous avons commencé la rencontre en tirant la sonnette d’alarme, avec ce 49-3 qui ne passe pas, a indiqué le cégétiste Pierre Mertz aux manifestants, à la fin de la rencontre. Nous lui avons dit que du côté de notre industrie, le nucléaire, il fallait faire très attention. Nous lui avons rappelé que notre démarche de protestation s’inscrit dans un cadre républicain, pacifique ». Un collègue d’Enedis abonde : « Aujourd’hui, après ce qui s’est passé à l’Assemblée nationale, la tension est montée de plusieurs crans, notamment chez nous. On essaie de tenir les troupes, mais nous ne lui avons pas garanti que nous pouvions l’assurer dans le temps. » « Il faut qu’en haut aussi, ils jouent le jeu républicain, poursuit Pierre Mertz. Après toutes ces journées de mobilisation dans le calme, on nous oppose le 49-3, c’est un beau bras d’honneur. La bataille des idées, on l’a gagnée. On attend maintenant de voir le dépôt de motions de censure. La journée de mobilisation du 23 mars est encore loin, il y a de la place pour de nouvelles actions… »

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.