Le 8 mai 1996 : le jour où le PSG a remporté sa première Coupe d’Europe des vainqueurs de Coupes avec Bernard Lama en héros.

Le 8 mai 1996 : le jour où le PSG a remporté sa première Coupe d’Europe des vainqueurs de Coupes avec Bernard Lama en héros.

Le mercredi 8 mai 1996 restera à jamais gravé dans la mémoire de Bernard Lama et dans l’histoire du Paris Saint-Germain. Le PSG a remporté la finale de la Coupe d’Europe des vainqueurs de Coupes face au Rapid de Vienne sur le score de 1-0. C’est le premier titre européen du Guyanais et l’unique distinction continentale pour le très médiatique club français.

Le 8 mai 1996, aux alentours de 23h30, Bernard Lama, le capitaine du Paris Saint-Germain, a reçu le trophée de la Coupe d’Europe des vainqueurs de Coupes des mains de Lennart Johansson, le président de l’UEFA. Porté en triomphe sur les épaules de son entraîneur Luis Fernandez, le Guyanais a fièrement levé la coupe de la C2. Sur le podium, ses coéquipiers et Yannick Noah ont exulté. Les 15 000 supporters parisiens étaient en liesse, et les 15 000 fans autrichiens ont scandé le nom de Paris. Les joueurs ont brandi tour à tour le trophée.

Le “Chat”, surnom donné à Bernard Lama en raison de son agilité, a entamé un tour d’honneur du stade du Roi Baudouin à Bruxelles, poursuivi par toute l’équipe. Après une course folle d’une cinquantaine de mètres, il a transmis la coupe à l’un de ses coéquipiers.

En battant Parme, l’un des favoris de la compétition, et La Corogne, le Paris Saint-Germain s’est qualifié pour la finale. Bien que le club ait connu un championnat décevant, Paris était donné favori. Le président du club, Michel Denisot, a tenu à insuffler un état d’esprit conquérant à ses joueurs. Il a confié cette mission au capitaine victorieux de la Coupe Davis de tennis en 1991, Yannick Noah.

La finale au stade du Roi Baudouin à Bruxelles s’est jouée à guichet fermé, et la famille de Bernard Lama a fait le déplacement de Remire-Montjoly, en Guyane, pour assister au match. Douze minutes après le coup d’envoi, le Brésilien Raï, le maître à jouer de l’équipe, a été obligé de quitter le terrain en raison d’une blessure à la cheville. Mais Paris a gardé le cap et a dominé le match.

À la demi-heure de jeu, un coup-franc indirect a été accordé. Du banc de touche, Luis Fernandez a ordonné à Bruno N’Gotty de tirer en force. D’une petite passe, Djorkaeff a décalé N’Gotty. Des 35 mètres, la frappe puissante du défenseur, légèrement déviée par Schôttel, a trompé le gardien Konsel. Paris a mené 1-0. Les joueurs du PSG ont bataillé ferme pour préserver leur avantage, et c’était l’unique but de la partie.

Les hommes de Fernandez ont manqué de nombreuses occasions, mais Bernard Lama, le meilleur gardien de but du championnat 1994, a effectué deux arrêts décisifs. Une interception dans les pieds de Janker et une superbe parade des bouts des doigts sur un tir d’Ivanov ont maintenu le score et assuré la victoire.

Dans la nuit bruxelloise, le Paris Saint-Germain a remporté son premier titre continental. Paris est devenu le deuxième club français détenteur d’une coupe d’Europe. Le lendemain, les héros ont défilé sur les Champs-Élysées devant 50 000 supporters. Ils ont été reçus à l’hôtel de ville de Paris, puis à l’Élysée par le président de la République. Le capitaine Bernard Lama a offert son maillot et ses gants au président Chirac. La dernière halte a eu lieu au Parc des Princes, où des dizaines de milliers de fans en liesse ont accueilli les champions avec la coupe.

Bernard Lama, élu Gardien d’Or en 2000 par le magazine spécialisé France Football, a connu une carrière mouvementée. Les plages de Cayenne étaient ses terrains de football favoris durant son enfance et son adolescence.

Lors d’un match avec la sélection cadette régionale, il a été repéré par Charly Samoy, un dirigeant du Lille OSC. Son agilité, sa détente, ses sorties aériennes et son jeu au pied ont séduit. Son père, chirurgien et maire de Rémire-Montjoly pendant 35 ans, rêvait pour son fils d’un parcours universitaire. En 1981, quelques mois après sa majorité, son bac en poche, le Guyanais a rejoint le centre de formation lillois. Tout d’abord prêté à deux clubs de deuxième division, Abbeville et Besançon, il a signé son contrat professionnel avec Lille et est devenu le gardien de but numéro un pendant trois saisons.

Le Chat a parfois joué à mains nues. Il a successivement porté les maillots de Metz, Brest et Lens avant de signer au PSG en 1992. À l’âge de 29 ans, il s’est posé et installé six années à Paris. Il a connu ses premières sélections en équipe de France dès ses débuts dans le club parisien. Il a été sacré champion de France et meilleur gardien l’année suivante. Vainqueur de la Coupe des Coupes, il a réalisé un excellent Euro 1996, mais la France s’est arrêtée en demi-finale. Il était convoité par le grand FC Barcelone, mais il a décidé de rester fidèle au PSG.

La saison 1997 a été la plus sombre de sa carrière. Il s’est gravement blessé au genou, a perdu sa place de numéro un chez les Bleus, et Fabien Barthez est devenu le titulaire. Il a été contrôlé positif au cannabis, puis il a pris la direction de West Ham, en Angleterre. Quelques mois plus tard, il est revenu à Paris. Remplaçant lors de la Coupe du Monde 1998 et du championnat d’Europe 2000, le Guyanais a ajouté ces deux titres à son palmarès. Après une saison au Stade Rennais, Bernard Lama a raccroché les gants et les crampons.

Bernard Lama, le manager général du club guyanais de l’USL Montjoly et ex-vice président de la Ligue régionale, est revenu sur cet exploit continental réalisé le 8 mai 1996.
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