Le 80e anniversaire de Gianni Rivera, une légende du football où il n’y a pas que l’argent qui gagne. “Le National? je m’en charge”

Le 80e anniversaire de Gianni Rivera, une légende du football où il n’y a pas que l’argent qui gagne.  “Le National?  je m’en charge”

2023-08-17 16:30:00

Rivera, dans les années soixante et soixante-dix, était Milan. Son miroir, son image fidèle. Il l’a représenté dans sa rivalité citadine avec l’Inter (et donc avec Sandro Mazzola), il l’a représenté en Europe, après avoir remporté trois titres de champion en Italie, deux Coupes d’Europe, deux Coupes des vainqueurs de coupe et une Coupe Intercontinentale. Habitués au football suivant, au Milan écrasant de Sacchi et à l’Inter du Treble de Mourinho, ces titres peuvent sembler moins retentissants. Mais dans les années 1960, gagner une Coupe d’Europe et un Intercontinental, c’était comme gravir le K2.

Le grand saut de la Coupe d’Europe à Wembley

Lorsqu’en 1963 l’AC Milan remporte la Champions Cup en battant Benfica 2-1 à Wembley grâce à un doublé de Josè Altafini (après une passe décisive de Rivera), le football italien fait un saut mémorable dans les hiérarchies européennes. L’équipe des Rossoneri, entraînée par Nereo Rocco, est le premier club italien à remporter le prestigieux “trophée aux oreilles” qui, jusqu’alors, n’était l’apanage que du Real Madrid et du Benfica. Une victoire qui ouvrirait alors la voie au grand Inter d’Helenio Herrera qui, dans les deux années suivantes, remporterait à la fois la Coupe d’Europe et la Coupe intercontinentale.

Lire aussi  Travis Kelce dominant les Jaguars en séries éliminatoires soulève des questions

Des années splendides pour le football milanais qui donneront vie à des derbies mémorables. Ces derbies bien chantés par Adriano Celentano (“Nous étions cent mille au stade celui de”) dont la splendeur se fait encore sentir encore aujourd’hui pour quelque prodige de l’époque. Avec San Siro au centre d’une Milan qui a fait parler d’elle avec la Fiera Campionaria et la Rinascente, le gratte-ciel Pirelli et la Galleria. Et en parlant de symboles et de drapeaux, il ne faut pas oublier que bientôt San Siro, au nom du marché des transferts et de la mondialisation, n’accueillera plus les matches de Milan et de l’Inter. Un autre drapeau, en effet un théâtre historique du football, qui est déposé.

Un talent avec une “touche” magique.

Gianni Rivera, également connu sous le nom de Golden Boy (début en Serie A à 16 ans) était non seulement un symbole mais aussi un très beau talent. Un réalisateur au lancement banal mais aussi très doué pour finir au but comme en témoignent ses nombreux buts. Il a marqué et marqué lui-même. Il a transformé des attaquants non phénoménaux (un surtout : Pierino Prati) en machines à marquer.

Lire aussi  Loyola et Mira Costa gagnent pour organiser la confrontation au championnat de Division 1

Gianni avait le “touch”, cette magie de faire apparaître et disparaître le ballon, qui n’appartient qu’aux grands artistes du ballon. Lorsqu’il auditionne pour Milan en 1959, malgré une tempête meurtrière, le garçon fait forte impression. A tel point que Gipo Viani, l’entraîneur, a téléphoné au président des Rossoneri Andrea Rizzoli et lui a dit : « Président, prends ça vite. Il est cher? Peu importe : pensez que Schiaffino était aussi sur le terrain. Bon, parfois je ne comprenais pas lequel des deux touchait le ballon. Un champion!” Ce sera alors le grand Juan Alberto Schiaffino qui dira un mot de plus pour ce petit garçon aux allures de champion. Un mot de Schiaffino, un extraordinaire talent uruguayen, valait le double.



#80e #anniversaire #Gianni #Rivera #une #légende #football #où #pas #largent #qui #gagne #National #men #charge
1692356576

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.