2025-01-11 21:02:00
Vor einem niedrigen, engen Gebäude, das einem Iglu gleicht, stehen ein Mann und eine Frau. Der Mann hat eine Kette mit dem Antlitz eines Hirschs als Anhänger, auf seinen Oberarmen hat er einen Löwen und einen Hirschkopf tätowiert. Die Unterarme der Frau sind mit geometrischen Mustern verziert, sie erinnern an den Unterarmschutz von Kämpfern aus Gladiatorenfilmen.
Obwohl es über 30 Grad heiß ist, hat der Mann ein Feuer vor der Hütte entzündet und darin Steine gestapelt, die er später in das Iglu tragen wird. Das Iglu ist ein Temazcal, ein mexikanisches Dampfbad, und Gustavo Martinez und Linda Mariscal begleiten Menschen durch die rituelle Reinigung darin. Beide waren schon als Kinder mit ihren Großmüttern im Temazcal und haben von ihnen die Abläufe und Lieder gelernt.
Niemand weiß, wann die Menschen angefangen haben, Schwitzhütten zu bauen. Als Kolumbus an den Küsten Mesoamerikas landete, gab es sie schon. Die igluförmigen Gebäude sollen den Schoß von Mutter Erde symbolisieren, die Steine in der Mitte das Innere Ende der Nabelschnur, so erzählen es die Menschen. „Das Temazcal ist ein Ort, an dem Grenzen erfahrbar werden“, sagt Mariscal. „Hier gebären Frauen, aber wir kommen auch hier zusammen, wenn Menschen sterben.“ Sie und Martinez Curanderos sind Heiler, auch wenn sie das nicht herausposaunen, was auch daran liegen mag, dass die alte Form des Heilens unter den spanischen Missionaren als Hexenwerk verschrien wurde. Die Menschen praktizierten es trotzdem weiter, nur eben im Geheimen.
Mais à partir de là, il a désormais trouvé sa place dans l’offre touristique de nombreux hôtels. Mariscal et Martinez gèrent le Temazcal sur le terrain de l’hôtel One&Only Mandarina, au milieu d’une forêt dense sur la Riviera Nayarit, sur la côte Pacifique du Mexique. Il fait partie de l’offre bien-être du resort, aux côtés des soins ayurvédiques et des cours de yoga. Le bien-être s’apparente à la détente et à la douceur, mais Temazcal adopte une approche différente : c’est une expérience brute et brute qui vous pousse dans vos retranchements physiques et mentaux.
“Les gens ne vont pas seulement à Temazcal”, explique Rosalba Velazquez, directrice du bien-être de l’hôtel. “Ils viennent avec un souci, une question ou cherchent quelque chose.” A l’origine, des groupes de 15 à 20 personnes attendent ensemble dans la chaleur sombre pendant deux à trois heures pour purifier non seulement le corps mais aussi l’esprit. Lorsque vous le faites ensemble, cela renforce vos relations les uns avec les autres. Mais aussi en tant qu’expérience individuelle, cela modifie la carte émotionnelle des gens et leur permet d’entrevoir de nouveaux chemins ou de trouver des réponses différentes à leurs questions. “Il ne s’agit pas d’être heureux ou de devenir une meilleure personne”, explique Velazquez, “mais d’être un peu plus soi-même, de devenir une version plus complète, pour ainsi dire.”
La sensation du temps et de l’espace disparaît
Avant le temazcal, Martinez place un morceau de copal, une résine d’arbre utilisée comme bâton d’encens, dans une tasse et le fait circuler autour de mon corps. Nettoyé ainsi, je suis autorisé à entrer dans le Temazcal, l’entrée est si basse qu’on ne peut marcher qu’en se penchant. Mariscal s’accroupit devant la cheminée au milieu. « Apportez les pierres », crie-t-elle dehors. Devant elle se trouve un seau d’eau avec une louche ; elle y verse de l’huile essentielle. « Combien y en a-t-il ? » demande-t-elle. « Huit », dit Martinez. Mariscal en veut trois de plus, puis elle ferme la porte et il fait noir, aussi sombre qu’on en fait rarement l’expérience, plus sombre que la nuit. La pièce étant si petite, il fait vite chaud.
Mariscal remercie ses ancêtres, accueille tout le monde, parle espagnol et huichol, la langue de sa grand-mère. Elle continue de verser de l’eau sur les pierres lumineuses, que l’on ne peut pas voir, seulement entendre, tout comme le bom-bom-bom de son tambour. Comment lâcher prise, céder à la chaleur, à l’obscurité et aux tambours ? Mariscal chante, sa voix légère et douce s’inscrivant dans le rythme des sifflements et des tambours.
Elle chante et chante et chante jusqu’à ce qu’elle s’arrête et appelle dehors : « Ouvrez la porte ! » Un peu de lumière entre et la fumée est si épaisse et blanche qu’on a l’impression de la tenir dans sa main comme une boule de coton. Et Martinez apporte plus de pierres et il fait à nouveau sombre, il fait de plus en plus chaud, et la sensation du temps et de l’espace en dehors de l’obscurité s’estompe à mesure que les pensées se précipitent dans l’esprit et ne peuvent être apaisées.
«Ouvrez la porte», dit encore Mariscal, «apportez des pierres!» Est-ce qu’elle le dit pour la deuxième ou la troisième fois? Il fait de plus en plus chaud et humide. Des cercles rouges et verts sautent devant les yeux ouverts. Le cerveau remplit les ténèbres de son propre contenu. L’air chaud et humide sent l’acidité et la fraîcheur, comme la menthe et le musc. Le grand art est de se laisser entrer et de persévérer dans cette entrée, simplement en étant, à ce moment, dans cette chaleur, dans cette obscurité. Mariscal continue de chanter, sa voix couvrant son corps en sueur comme une couverture, jusqu’à ce qu’elle s’arrête et crie : « Ouvrez la porte – et la porte reste ouverte.
Il gazouille et barbote dans la forêt, son vert a rarement été aussi intense. Le soleil brille à travers le feuillage. Les pensées ont disparu, la tête et le corps sont aussi légers et détendus que la vapeur du Temazcal.
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