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Le Barça doit-il souffrir parce que Lamine Yamal part en Arabie Saoudite ?

Le Barça doit-il souffrir parce que Lamine Yamal part en Arabie Saoudite ?

2023-09-13 18:50:07

BarceloneL’Arabie Saoudite a été la grande vedette du marché des transferts cet été. Avec un investissement en transferts de 957 millions d’euros, auquel il faut ajouter les salaires hors marché, la Saudi Pro League est devenue la deuxième ligue de la planète à dépenser plus d’argent pour se renforcer, dépassée seulement de 2,805 millions par rapport au Premier League anglaise. La puissance financière du championnat arabe a éclipsé le reste des grands championnats européens, qui en ont profité pour encaisser et assainir leurs comptes encore touchés par la pandémie. Les clubs de Ligue, qui ont investi deux fois moins que les clubs de Ligue 1 et de Bundesliga, 441 millions, clôturent l’été avec un excédent de 152 millions.

Neymar, Benzema, Mahrez, Fabinho, Kanté, Carrasco ou Gabri Veiga sont quelques-unes des stars qui font désormais partie du nouveau paradis du football et du fiscal, une ligue qui en quelques mois a quadruplé sa valeur : à partir des 350 millions d’euros de l’année scolaire 2022. -23, à 1.190 en 2023-24, selon le portail spécialisé Marché des transferts. Encore loin, certes, des grands championnats européens : les joueurs de League sont valorisés à 4,660 millions, tandis que ceux de Premier League dépassent les 10,4 milliards.

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Parmi les dix clubs qui ont le plus investi dans les signatures, six sont anglais. Le classement comprend également le PSG, club détenu par le Qatar, et trois des quatre clubs saoudiens contrôlés à 75% par le fonds d’investissement public (PIF) du pays : Al-Hilal (353 millions), Al-Ahli (197) et Al-Ahli. -Nassr (165). Ils sont suivis de près par Al-Ittihad (119). Ces quatre États-clubs ont rassemblé plus de 87 % de l’investissement total réalisé cet été par les clubs de la Saudi Pro League. Les 14 équipes restantes ont investi un total de 122 millions.

Jusqu’où l’Arabie Saoudite va-t-elle investir des millions dans le football ? “Nous n’en sommes qu’au début. Désormais, tous les footballeurs transférables seront une cible”, a expliqué Hafez Al-Medlej, chef du comité de la Confédération asiatique de football et ancien membre du bureau exécutif de la CAF. Les stars du football européen qui figuraient sur la liste des transferts, pour la plupart des vétérans, mais aussi des jeunes avec l’idée d’en récupérer une bonne dose avant de rentrer en Europe, n’ont cependant pas réussi à séduire les footballeurs qui privilégient les succès sportifs pour de l’argent, comme Mbappé, Lewandowski ou Salah, pour qui Liverpool a refusé plus de 175 millions.

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“Le pari qu’ils font est sérieux, mais il faut souligner que le montant d’argent qu’ils pourront investir dépendra du chiffre d’affaires qu’ils seront capables de générer”, explique à ARA le journaliste James Dorsey, auteur du livre. Le monde turbulent du football au Moyen-Orient. Un expert du football au Moyen-Orient associe la vente de combustibles fossiles à la capacité de recruter de grandes stars. “Ils pourront continuer à dépenser à ce rythme tant qu’ils auront du pétrole et le vendront à certains prix. Si le prix baisse, ils auront moins d’argent pour financer les signatures, car la plupart des revenus du pays proviennent du pétrole”, dit-il. Depuis février, date à laquelle elle a dépassé la Russie, l’Arabie Saoudite est devenue le principal fournisseur de pétrole de l’Europe.

Le pari de diversifier l’économie

L’Arabie saoudite élabore un plan pour diversifier son économie et réduire sa dépendance au pétrole. “Le pari d’investir dans le football n’est pas une initiative isolée, mais il repose sur un plan économique, contrairement à ce qui s’est passé en Chine. Ils veulent que ce soit un secteur qui en favorise d’autres, comme le tourisme et le divertissement », ajoute Dorsey. Le journaliste estime cependant que la Saudi Pro League aura encore “besoin de temps” et d’investissements structurels pour atteindre le niveau footballistique des grands championnats européens. À l’heure actuelle, l’UEFA a déjà interdit l’entrée de ses clubs en Ligue des champions.

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Le sport est devenu un moyen utilisé par différentes pétro-monarchies pour améliorer leur réputation en Occident. Dorsey précise cependant que la stratégie que veut suivre le premier ministre et prince héritier du pays, Mohammed ben Salmane, s’apparente davantage à « la moyeu sport que le Qatar est en train de créer », avec la Coupe du monde de football 2023 comme cerise sur le gâteau et un prélude à la Coupe du monde de basket-ball qu’il accueillera en 2027 que celles de ses voisins des Émirats arabes unis. “Là, ils ont eu une approche commerciale différente, en créant des franchises avec des clubs dans différents pays”, ajoute-t-il. Le temps et la disponibilité du pétrole marqueront la limite pour une Arabie Saoudite qui sait que, pour accueillir la Coupe du Monde 2034, elle devra continuer à dépenser des liasses d’argent.



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