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Le besoin urgent d’adaptation au climat et de financement en Asie

Le besoin urgent d’adaptation au climat et de financement en Asie

2024-02-14 04:07:53

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Alors que les graves conséquences du changement climatique se font sentir dans toute l’Asie du Sud et du Sud-Est, l’adaptation – l’ajustement des systèmes et des comportements pour réduire les risques liés au changement climatique – devient plus urgente. Même si l’adaptation climatique a pris une plus grande priorité lors de la 28e Conférence des parties (COP28) à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) en décembre 2023, de graves déficits de planification et de financement subsistent.

En bref

  • Lors de la COP28, les signataires du Accord de Paris établi un cadre pour le Objectif mondial d’adaptation (GGA), huit ans après la première annonce de l’objectif. La GGA fixe des objectifs pour renforcer la résilience et réduire la vulnérabilité au changement climatique. Il donne également la priorité au rôle de la nature, par exemple en construisant des mangroves pour se protéger des ondes de tempête. Les discussions sur le volet financement du GGA devraient être reprises lors de la COP29 en novembre 2024.
  • Selon le Global Stocktake (GST) — l’inventaire des engagements des parties à l’Accord de Paris de 2015 — seulement 51 les pays ont soumis des plans nationaux d’adaptation (PAN). Parmi ceux-ci, seulement six se trouvent dans la région Asie-Pacifique : le Cambodge et le Timor-Leste en Asie du Sud-Est, le Népal et le Sri Lanka en Asie du Sud, et Fidji et Kiribati en Océanie. Le Résultat de la TPS Le document appelle toutes les parties à mettre en œuvre leurs PAN respectifs « axés sur les pays et sensibles au genre » d’ici 2030.
  • Un financement adéquat de l’adaptation est crucial pour la planification de la résilience des pays. Toutefois, un accord international sur le financement de ces efforts a été insaisissable. Le Rapport de l’ONU sur les lacunes en matière d’adaptation a constaté qu’en 2021, le financement de l’adaptation pour les pays en développement n’était que de 28,4 milliards de dollars canadiens, soit 495 milliards de dollars canadiens de moins que ce qui était nécessaire pour cette année-là. L’ONU Fonds d’adaptation, l’une des nombreuses initiatives visant à réduire cet écart et à aider les pays en développement à mettre en œuvre des projets d’adaptation locaux, n’a réussi à obtenir que la moitié de son objectif de 400 millions de dollars canadiens.
  • Du point de vue de l’investissement, l’un des défis à relever pour combler le déficit de financement de l’adaptation réside dans la difficulté de mesure les impacts de l’adaptation. Un autre défi est celui de l’allocation : une étude de l’OCDE pour 2023 rapport a noté que parmi les fonds climatiques fournis aux pays en développement entre 2013 et 2021, seuls 27 pour cent ont été alloués à des projets d’adaptation.
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Conséquences

Sans stratégie d’adaptation, les pays vulnérables continueront de subir les conséquences du réchauffement climatique. Les États d’Asie, une région particulièrement sujette aux catastrophes naturelles et à l’élévation du niveau de la mer, ont souffert 49 milliards de dollars canadiens l’équivalent de dommages économiques rien qu’en 2022. Par exemple, les cyclones qui ont frappé le Bangladesh, l’un des pays les plus touchés de la région, ont coûté à ce pays 1,35 milliard de dollars canadiens chaque année. Renforcer la capacité d’adaptation des nations est crucial pour protéger contre pertes et dommages non économiquess également, y compris la préservation des connaissances autochtones locales, des écosystèmes et du patrimoine culturel.

Le financement de l’adaptation est en concurrence avec d’autres initiatives climatiques pour obtenir du soutien. L’un des succès de la COP28 a été la création d’un Fonds pour les pertes et dommages (FDL) destiné à aider les pays vulnérables dans leurs efforts pour faire face aux impacts du changement climatique. Le Canada a plaidé en faveur de la création du FDL et promis 16 millions de dollars canadiens pour ses frais de démarrage. Cependant, les « pertes et dommages » font référence aux efforts visant à faire face aux impacts du changement climatique. après ces impacts sont ressentis et n’incluent pas nécessairement la planification de la résilience au cœur de l’adaptation. On s’inquiète déjà du fait que le financement de l’adaptation souffert en raison du déplacement des engagements financiers internationaux vers le FDL.

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Et après

  • 1. Le besoin urgent d’adaptation est une opportunité pour le Canada

En décembre 2023, FinDev, l’institution canadienne de financement du développement, en partenariat avec le conglomérat financier japonais Mitsubishi UFJ Financial Group, a lancé le projet GAIA, un programme de financement climatique mixte public-privé qui sera bientôt mis en œuvre pour répondre aux besoins d’adaptation des pays en développement. Le Un projet de 2 milliards de dollars canadienscomposé d’investissements du secteur privé, consacrera 70 % de ses fonds à des projets d’adaptation et fournira des prêts à long terme et des prises de participation aux 19 pays les plus vulnérables au climat, dont l’Inde, l’Indonésie et les Philippines.

  • 2. Le programme pour l’Asie du Sud-Est donne la priorité à la protection de la biodiversité

Étant donné la capacité de la nature à réguler le climat mondial, la protection et la préservation de la nature joueront un rôle essentiel dans le succès des efforts d’adaptation au climat. Pour accroître les investissements et les startups dans ce secteur de niche, mais essentiel, l’investisseur d’impact basé à Singapour, Silverstrand Capital, a lancé le Programme Accélérateur de Biodiversité+ en 2023. Destinée aux entreprises ayant un impact « positif sur la biodiversité », l’initiative se concentre sur la préservation et la restauration de la nature par le capital, la formation et le suivi. Bien que le programme ait une portée mondiale, la préférence sera accordée aux entreprises basées ou ayant des activités en Asie du Sud-Est.

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• Produit par l’équipe Asie du Sud-Est de l’APF Canada : Hema Nadarajah, gestionnaire de programme ; Sasha Lee, analyste ; et Alberto Iskandar, analyste. Editeur : Ted Fraser. Conception graphique : Chloé Fenemore.

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