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Le bien-être mental est crucial pour vieillir en bonne santé, révèle une nouvelle étude

by Nouvelles
Le bien-être mental est crucial pour vieillir en bonne santé, révèle une nouvelle étude

Dans une étude récente publiée dans la revue Comportement humainles chercheurs ont évalué les effets causals du bien-être mental sur le phénotype de vieillissement génétiquement indépendant (vieillissement GIP).

L’espérance de vie humaine a augmenté avec le temps ; cependant, le vieillissement de la population présente des défis pour les individus et la société. Le bien-être mental est en corrélation avec les comportements liés au mode de vie et à la morbidité. Des études ont établi un lien entre le bien-être mental, la santé physique et une survie accrue. En outre, le statut socio-économique (SES) est lié au vieillissement et au bien-être mental. Cependant, une relation causale entre vieillissement en bonne santé et bien-être mental n’a pas encore été établie.

Étude: Preuve de randomisation mendélienne de l’effet causal du bien-être mental sur le vieillissement en bonne santé. Crédit d’image : Darren Baker/Shutterstock

À propos de l’étude

Dans la présente étude, les chercheurs ont évalué les effets du bien-être mental sur les phénotypes du vieillissement. Cette étude de randomisation mendélienne (MR) a évalué les associations causales entre les phénotypes du vieillissement et les traits de bien-être mental et a sélectionné des médiateurs candidats dans la relation entre le vieillissement GIP et le spectre du bien-être. En outre, l’équipe a également examiné si les effets causals étaient indépendants du SSE.

Les données de l’étude d’association pangénomique (GWAS) au niveau récapitulatif ont été dérivées de personnes d’origine européenne. Les expositions comprenaient le spectre du bien-être, la satisfaction de vivre, le névrosisme, les symptômes dépressifs et l’affect positif. Les covariables étaient trois indicateurs de SSE : éducation, profession et revenu. Au total, 106 médiateurs candidats ont été identifiés pour la sélection ; les médiateurs comprenaient 23 facteurs de style de vie, 20 traits de fonction physique, 53 maladies et 10 comportements et performances.

Les médiateurs ont été sélectionnés sur la base d’un ensemble de critères : le médiateur doit avoir une association causale avec le vieillissement du GIP et un effet causal direct indépendant du spectre du bien-être ; le spectre du bien-être doit avoir une association causale avec le médiateur (et non l’inverse) ; l’association du médiateur avec le GIP vieillissant et celle du spectre du bien-être avec le médiateur devraient aller dans le même sens.

Les résultats comprenaient le GIP vieillissant et ses composantes (santé auto-évaluée, résilience, longévité, durée de vie et durée de vie des parents). Une régression du score de déséquilibre de liaison a été réalisée pour examiner les corrélations génétiques entre les traits de bien-être mental, les phénotypes de vieillissement et les indicateurs de SSE. L’analyse MR univariable (UVMR) a évalué l’effet causal des médiateurs et des traits de bien-être mental sur les phénotypes du vieillissement.

Des analyses UVMR et MR multivariable (MVMR) ont été effectuées pour étudier les effets causals des indicateurs du SSE sur les traits de bien-être mental. L’analyse MVMR, ajustée aux indicateurs du SSE, a examiné l’impact direct du spectre du bien-être sur les phénotypes du vieillissement. Une analyse IRM en deux étapes a testé le ou les effets médiateurs entre le spectre du bien-être et le vieillissement du GIP.

Résultats

Des corrélations génétiques ont été observées entre tous les traits de bien-être mental et le GIP vieillissant et ses composantes, à l’exception de la longévité. Le spectre du bien-être était associé à une augmentation du GIP lié au vieillissement. De manière constante, le spectre du bien-être a montré des associations causales positives avec la résilience, la durée de vie, la durée de vie des parents et l’auto-évaluation de la santé.

L’affect positif et la satisfaction de vivre étaient positivement associés à ces phénotypes de vieillissement, tandis que les symptômes dépressifs et le névrosisme étaient inversement associés. Les indicateurs du SSE et les traits de bien-être étaient également corrélés. Des revenus, une éducation et une profession plus élevés étaient associés de manière causale à un meilleur bien-être mental. Le spectre du bien-être était indépendamment associé à un GIP vieillissant plus élevé, ajusté en fonction des indicateurs du SSE.

Sur les 106 médiateurs candidats, 33 répondaient aux critères de sélection et ont été inclus. Des facteurs de mode de vie, des fonctions physiques, des comportements et des performances moins sains étaient associés à un vieillissement plus faible du GIP. Un âge plus tardif pour commencer à fumer et une consommation plus élevée de fromage, une masse maigre appendiculaire (ALM), des performances cognitives, un cholestérol à lipoprotéines de haute densité (HDL-C) et une consommation de fruits frais étaient associés à un vieillissement plus élevé du GIP.

L’insuffisance cardiaque, l’hypertension, les accidents vasculaires cérébraux et les maladies coronariennes ont eu les effets les plus importants sur le vieillissement du GIP. Les médicaments antihypertenseurs, l’âge pour commencer à fumer et le temps passé devant la télévision ont contribué individuellement à au moins 7 % de l’effet du spectre du bien-être sur le GIP vieillissant. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens, le rapport taille/hanche, la consommation de fruits frais, l’ALM, le HDL-C, les triglycérides et l’âge à la ménarche ont été médiés individuellement jusqu’à 4,81 % de l’effet total.

Conclusions

En résumé, l’étude a illustré les effets causals du bien-être mental sur les phénotypes de vieillissement, indépendamment du statut socio-économique. Un meilleur bien-être mental était associé à un meilleur vieillissement du GIP. L’effet causal était en partie expliqué par 33 médiateurs, notamment les modes de vie, les fonctions physiques, les maladies, les comportements et les performances. Dans l’ensemble, les résultats soulignent la nécessité de donner la priorité au bien-être mental pour vieillir en bonne santé.

2024-06-19 06:48:00
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