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Le bilan des Jeux olympiques des athlètes franco-ontariens

2024-08-12 02:33:02

PARIS – Les Jeux olympiques de Paris se terminent ce dimanche avec les dernières épreuves et la cérémonie de clôture. Jessica Gaudreault et l’équipe de water-polo ont conclu 20 jours de compétition samedi 10 août. Satisfactions, surprises, records, déceptions et désillusions, ONFR fait le bilan, d’un point de vue franco-ontarien.

LA médaille franco-ontarienne : Brandie Wilkerson

Avec sa coéquipière Melissa Humaña-Paredes, la Franco-Torontoise Brandie Wilkerson avait annoncé la couleur avant les Jeux olympiques, l’objectif était d’offrir au Canada sa première médaille en volley de plage féminin. La dernière dans la discipline pour le Canada avait été remportée en 1996 chez les hommes par le duo John Child-Mark Heese, entraîné à l’époque par Hernán Humaña, qui n’est autre que le père de Melissa Humaña-Paredes.

Le smash de Brandie Wilkerson en demi-finale face à la Suisse. Photo : Mark Blinch/COC

La mission a été accomplie, malgré un parcours compliqué au début, avec une médaille d’argent à la clé, après une défaite en finale face à la doublette brésilienne Ana Patricia-Duda.

Les Jeux de tous les records : Jacqueline Madogo

Même si elle n’a pas été en mesure d’atteindre une finale en individuel en raison du niveau de compétition exceptionnel des épreuves reines de l’athlétisme aux Jeux olympiques, les 100 et 200 mètres, Jacqueline Madogo a bel et bien réussi ses Jeux. La sprinteuse d’Ottawa a battu son record personnel à deux reprises sur le 200 mètres, d’abord lors du tour préliminaire puis lors du repêchage où son temps de 22’’ 58 lui a permis d’atteindre le stade des demi-finales.

L’équipe de relais 4×100 mètres canadien avec de gauche à droite : Marie-Éloise Leclair, Audrey Leduc, Sade McCreath et Jacqueline Madogo. Photo : Instagram de Jacqueline Madogo, Kyle Llamas/Athletics Canada.

Cerise sur le gâteau, elle a vécu une finale par équipe sur le relais 4×100 mètres. Avec ses coéquipières Audrey Leduc, Sade McCreath et Marie-Éloise Leclair, elle a signé une sixième place et un record national enregistré lors des qualifications avec un temps de 42’’ 50.

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Le retour collectif marquant : Samuel Zakutney

Samuel Zakutney a participé à un moment historique au sein de l’équipe de gymnastique canadienne masculine qui envoyait une équipe au complet aux Jeux pour la première fois depuis 20 ans.

Samuel Zakutney a apporté sa pierre à l’édifice dans le beau parcours collectif de l’équipe masculine de gymnastique. Photo : Antoine Saito/Gymnastique Canada

S’il n’a pas réussi à se qualifier pour une finale dans les épreuves individuelles, il l’a fait par équipe, où il a signé, avec William Émard, René Cournoyer, Felix Dolci et Zachary Clay, une belle huitième place.

Le scénario cruel : Linda Morais

Si certaines disciplines offrent de nombreuses chances de se rattraper comme les sports collectifs, par exemple, avec une phase de groupe où l’on dispute plusieurs rencontres, en lutte, en revanche, Linda Morais n’a pas eu le droit à l’erreur. Défaite lors de son premier combat face à la Nigériane Blessing Oborududu, la native de Tecumseh n’a pas eu de seconde chance.

Espérant une qualification en demi-finales de l’adversaire qui l’avait vaincue lors du premier tour pour être repêchée, elle n’a pas bénéficié de ce repêchage du fait de la défaite d’Oborududu. Le scénario est cruel pour Linda Morais qui a attendu toute une carrière pour participer à ses premiers Jeux et ne disputer qu’un seul combat.

La grosse désillusion : R.J. Barrett

Après avoir signé trois victoires en trois matches dans le groupe le plus difficile de la compétition composé de la Grèce, l’Australie et l’Espagne, R.J. Barrett et les basketteurs canadiens sont arrivés en grands favoris face à une équipe de France, qui n’avait pas convaincu en poule et que beaucoup d’observateurs voyaient quitter la compétition face au Canada.

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R.J. Barrett et Shai Gilgeous-Alexander n’ont pas résisté à l’équipe de France de Victor Wembanyama. Photo : Darren Calabrese/COC

Malheureusement pour les Canadiens, les Français ont eu un sursaut d’orgueil collectif et ont joué un mauvais tour tactiquement à leurs adversaires pour les sortir de la compétition prématurément. On attendait une finale Canada-États-Unis, mais c’est finalement la France qui a réalisé ce parcours avec une médaille d’argent, tandis que Barrett et ses coéquipiers sont rentrés bredouilles.

On attendait mieux : Jessica Gaudreault et Michael Woods

Jessica Gaudreault et l’équipe de water-polo rentrent de Paris avec une seule petite victoire contre la Chine et une huitième place, après un énième match de classement perdu face à la Grèce, ce samedi 10 août. Si elles n’étaient pas attendues sur le podium, les Canadiennes espéraient tout de même faire mieux que leur septième place à Tokyo. Elles n’y sont finalement pas parvenues.

Malgré un résultat décevant, Michael Woods a confié avoir grandement apprécié le parcours de l’épreuve de cyclisme en ligne à Paris. Photo : Candice Ward/COC

On attendait mieux également du cycliste ottavien Michael Woods. Sa 42e place sur l’épreuve en ligne de cyclisme est très loin de ses ambitions de podium ou de sa cinquième place à Tokyo. Il a pourtant réussi à bien se placer dans la course, puisqu’il a fait partie du groupe de poursuivants à 50 kilomètres de l’arrivée dans lequel se trouvaient les futurs premier et deuxième de l’épreuve. Malheureusement, Michael Woods n’a pas eu les jambes pour suivre le rythme et s’est écroulé sur la fin. Dommage.

Les déceptions : Danny Demyanenko, Laeticia Amihere et Syla Swords

Les équipes de volleyball masculine et de basketball féminine sont rentrées de Paris sans avoir gagné le moindre match. Le volleyeur Danny Demyanenko et ses coéquipiers étaient loin d’être favoris, mais espéraient tout de même sortir de la phase de groupe. Ils n’en sont pas passés loin avec un dernier match face à la Serbie dans lequel ils menaient deux sets à zéro. Ils se sont malheureusement écroulés par la suite en perdant les trois sets suivants…

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L’expérience de Danny Demyanenko n’a pas suffi pour que le Canada sorte de la phase de groupe. Photo : Volleyball world.

Du côté du basket féminin, c’est une énorme surprise de voir Laeticia Amihere, Syla Swords et leurs coéquipières rentrer prématurément à la maison après des défaites face à la France, l’Australie et le Nigéria. Le groupe demeure jeune et devra s’appuyer sur cette malheureuse expérience pour revenir plus fort dans quatre ans à Los Angeles.

Le parcours mouvementé : Vanessa Gilles et Cloé Lacasse

L’équipe féminine de soccer a animé les débats lors des dix premiers jours de compétition avec un scandale qui a éclaté suite à la plainte de son premier adversaire, la Nouvelle-Zélande, pour un espionnage de son entraînement par le camp canadien à l’aide d’un drone. Trois membres du staff technique ont été remerciés dont la sélectionneuse Bev Priestman, qui avait dans un premier temps menti au Comité olympique canadien, indiquant qu’elle n’était pas au courant de la pratique.

Une fois cette tempête – dont les joueuses se sont dit victimes et non complices – passée, Vanessa Gilles, Cloé Lacasse et leurs coéquipières ont été en mesure d’assurer sur le terrain malgré une pénalité de 6 points qui leur avait été donnée. Dans l’obligation de gagner tous leurs matchs pour se qualifier, elles y sont parvenues avant de chuter en phase finale dès les quarts face à l’Allemagne.



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