Selon Sylvain Bersinger, chef économiste chez Asterès, la flambée du bitcoin au-dessus de la barre des 60 000 dollars ne concerne que les spéculateurs et n’a aucun impact sur l’économie réelle. En effet, le bitcoin est considéré comme un actif spéculatif utilisé principalement par des investisseurs, et ses fluctuations n’affectent pas les variables macro-économiques telles que la croissance ou l’inflation. L’économiste souligne que l’envolée des prix du bitcoin diminue son attrait en tant que monnaie stable et prévisible, et il est peu probable qu’il remplace les devises actuelles en raison de son manque d’innovation utile en matière de paiement.
De plus, la Banque Centrale Européenne a noté que le bitcoin est rarement utilisé pour les paiements, mais il est déjà utilisé dans certains pays pour divers besoins tels que le transfert de fonds ou la protection de la vie privée. En effet, des pays comme le Salvador ont adopté le bitcoin comme monnaie légale, et de plus en plus de commerçants acceptent les paiements en bitcoin dans le monde. La hausse du bitcoin est attribuée à l’acceptation des ETF bitcoin spot par la SEC américaine et à l’événement à venir en avril 2024 appelé “halving”, qui devrait réduire de moitié la quantité de nouveaux bitcoins mis en circulation. Certains experts prévoient une nouvelle augmentation de la valeur de l’actif après cette date.
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