Une telle étendue entourée de plaintes de maltraitements sur le vol d’arrivée le week-end de 88 Brésiliens expulsés du pays du nord.
Les rapatriés qui sont arrivés dans l’État de Minas Gerais (sud-est) ont rendu compte des agressions, des menaces et des soins dégradants par les agents d’immigration américains, responsables du vol.
Le ministère des Affaires étrangères a rencontré lundi l’ambassade des États-Unis dans cette capitale pour discuter de la manière indigne des déportés.
Avant la presse, le ministre des Affaires étrangères, Mauro Vieira, a indiqué que, en plus de transmettre le président Luiz Inacio Lula da Silva un rapport de la situation, il y avait désormais des débats sur les moyens de résoudre la question épineuse.
De la même manière, pour discuter avec les autorités américaines que “les déportations sont faites en ce qui concerne les exigences minimales de dignité, le respect des droits de l’homme, l’attention nécessaire aux passagers lors d’un voyage de cette prolongation”.
Vieira a décrit comme FUNESTA la dernière opération de rapatriement des Brésiliens des États-Unis, car l’avion a présenté une défaillance technique.
Cette opération a été tragique, précisément en raison d’une question de défaut, d’un problème mécanique dans l’avion, a-t-il déclaré devant les journalistes, après une rencontre avec Lula, dans le palais de Planalto, siège du pouvoir exécutif.
“Et il a attiré l’attention sur ce fait, nous fait travailler, avec les autorités américaines, à trouver des moyens à faire conformément à la législation brésilienne et également aux normes de sécurité et de réception dans un avion”, a-t-il déclaré.
Il a réitéré qu’un groupe de travail entre les deux pays sera créé pour rechercher des solutions et garantir les droits de l’homme et l’attention nécessaire aux passagers.
Le chef de la diplomatie a également nié l’utilisation de l’avion brésilien de l’Air Force pour amener des compatriotes aux États-Unis.
Au cours de la réunion à Planalto, Lula a également autorisé le début des négociations pour la création d’un poste de réception à l’aéroport minier Confins pour le rapatrié.
La station de télévision du CNN Brésil s’assure que les membres de l’administration des États-Unis ont informé les autorités brésiliennes que le deuxième vol avec des déportés, depuis l’inauguration du républicain Donald Trump, est prévu le 7 février.
Le vol partira depuis l’État de la Louisiane et, comme cela s’est produit la semaine dernière, l’avion doit faire une échelle à Manaos, capitale de l’État du nord d’Amazon, avant de se diriger vers le terminal aérien des confins.
MEM / OCS
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