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Le bulletin de Mereghetti «Dune – Part Two», l’aventure épique de Chalamet dans une ambiance messianique

by Nouvelles
Le bulletin de Mereghetti «Dune – Part Two», l’aventure épique de Chalamet dans une ambiance messianique

2024-02-26 12:02:56

De Paolo Mereghetti

Avec «Dune – Deuxième partie», Denis Villeneuve reprend l’histoire laissée en suspens il y a trois ans et mène à son terme (triomphalement) les événements racontés dans la deuxième et la troisième partie du premier tome de la saga écrite par Frank Herbert.

Science-fiction sans science: c’est le défi – adulte et réussi – de Denis Villeneuve avec «Dune – Parte Due»où il reprend l’histoire laissée en suspens il y a trois ans et mène à son terme (triomphalement) les événements racontés dans les deuxième et troisième parties (« Muad’dib » e “Le prophète”) du premier volume de saga écrite par Frank Herbert. Avec une certaine liberté narrative (on dit cela pour les puristes) mais avec unambition épique qui accentue le côté messianique à travers un chemin d’expiation et de recherche spirituelle que les super-héros à la mode avaient pratiquement effacé.

Plus de trois ans et plus mûrir de manière expressive (et donc plus convaincant pour son personnage), Timothée Chalamet est Paul Atréides, désormais pleinement accepté par le peuple Fremen mené par Stilgar (Javier Bardem) et de plus en plus conquis par Chani (Zendaya). Sur le planète Arrakisriche du “épice” qu’il donne facultés de prévoyanceil ne pense qu’à combattre les troupes du baron Harkonnen (Stellan Skarsgård, caché derrière la forme obèse d’une limace répugnante) mais sa mère Jessica (Rebecca Ferguson) lui fait comprendre que son destin il est beaucoup plus grand et plus exigeant car il pourrait être le “prophète” que les gens du désert attendent d’être conduit à sa propre rédemption.

Bien sûr le répression contre les rebelles n’a pas un moment de répit, mais les compétences guerrières des Fremen (et de Paul) mettent à mal les stratégies de Beast Rabban (Dave Bautista) à tel point que l’empereur (Christopher Walken) arrive sur Arrakis et pousse ainsi le Baron à éliminer Rabban et remplacez-le par le plus perfide et le plus cruel Feyd-Rautha (Austin Butler, pratiquement méconnaissable). Tandis que Paul trouve comme allié le maître d’armes Gurney Halleck (Josh Brolin) qui gère désormais comme contrebandier d'”épices”.

Nous sommes toujours à les gentils contre les méchants bref, mais raconté avec un esprit nouveau, où les effets spéciaux (qui sont là) passent au second plan devant le charme d’une ambiance que vous peinez à définir : médiévale ? écologiste? messianique? Le choix gagnant de Villeneuve fut probablement précisément celui de ne pas vouloir simplifier la complexité créé par Herbert mais pour accentuer les nombreuses contradictions ou en tout cas les ambiguïtés d’un transcendantalisme qui trouve aujourd’hui sa force par rapport à une science (et une technologie) trop envahissant.

L’intelligence artificielle a été banni du monde de Dune où une tempête de Coriolis semble plus meurtrière que les dernières inventions de guerre : il n’y a pas laser à pelle o Voitures volantes, seulement d’imposantes usines automotrices qui ne veulent pas cacher leur monstruosité imminente et leur mission destructrice et désertifiante. Sans se soucier de la durée (166 minutes), la mise en scène joue avec moi. contrastes de couleurs — un orange poussiéreux pour les extérieurs, un clair-obscur inquiétant pour les intérieurs, que maîtrise magistralement le directeur de la photographie Greig Fraser — pour restituer leambiguïté métaphysique d’une histoire qui ressemble de plus en plus à un chemin de sacrifice et de renoncement.

Paul n’est plus maître de lui-même, il doit suivre un “appel” qui lui demandera de douloureux sacrifices personnels au nom d’un un plus grand bien commun (et que les lecteurs d’Herbert connaissent bien). Villeneuve demande au spectateur de s’abandonner à flux d’images être capturé par cette atmosphère vaguement métaphysique et ambiguë et dérangeant qui semble vouloir construire un pont entre ce que l’on voit à l’écran et ce qui remue dans la mémoire et l’imaginaire du spectateur.

Parce que Paul peut être considéré comme un nouveau Messie et en tant que terroriste djihadiste, architecte d’une nouvelle realpolitik ou champion des illusions, vainqueur et vaincu à la fois. C’est pour cela que je parlais de science-fiction sans science (et sans même de fantasy, bien sûr) parce que le pari du film ça se joue justement en tissant le sien mille suggestions raconter un monde où l’humanité est dans un état perpétuel de conflit et de tragédie n’existe même pas espoir de catharsis.

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25 février 2024 (modifié le 26 février 2024 | 10:02)



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