La contrôleure générale adjointe de la République, Dorothy Pérez, a émis ce lundi une instruction générale à l’intention de tous les services publics, gouvernements régionaux et municipalités, se référant à la loi de hall d’entrée ou gestion des intérêts, dans lequel les cas qui doivent être enregistrés et signalés par les autorités augmentent suite au cas de six ministres de l’administration actuelle qui se sont rendus au domicile du gestionnaire d’intérêts, Pablo Zalaquett, à diverses réunions avec des représentants du secteur privé et n’a fait rapport que lorsque le président Gabriel Boric le leur a ordonné.
Le document de neuf pages indique que le Bureau du Contrôleur donne instruction à toutes les entités soumises à son contrôle en la matière de que, dans un délai maximum de 30 jours ouvrables, ils commencent à publier les auditions et réunions auxquelles ils assistent et qui ont pour objectif le hall d’entrée ou la gestion d’intérêts particuliers concernant la prise de décision.
Ce qui précède doit inclure les déplacements qu’ils effectuent dans l’exercice de leurs fonctions, y compris leur objet, leur coût total et la personne morale ou physique qui les a financés ; et les dons officiels, protocolaires et ceux qui sont des expressions de courtoisie, qu’ils reçoivent à l’occasion de l’exercice de leurs fonctions.
Concernant les réunions qui ont lieu en dehors des heures de bureau et dans des lieux privés, le texte indique que « la jurisprudence de cette entité de contrôle ne les a pas abordées de manière systématique, et les a même, dans divers cas, assimilées à la notion de travail ». « sur le territoire d’exercice du poste » ou une autre similaire, comme cela a été soutenu, par exemple, à propos des plaintes formulées concernant les réunions et repas auxquels une autorité ministérielle avait participé et les visites, réunions, hébergement et transfert d’un ministre d’État.
Rappelons que « dans lesdites déclarations, il a été conclu que ces réunions et visites constituaient un travail de terrain, ou une représentation du poste, et qu’elles ne constituaient pas des activités qui devaient être inscrites à l’agenda public de hall d’entrée».
Toutefois, il précise que « ce Bureau du Contrôleur Général charge les entités soumises à son contrôle en cette matière, d’enregistrer les auditions ou réunions suivantes : Les auditions ou réunions qui ont lieu tant dans des services ou bureaux publics que dans des bureaux privés ; les auditions ou réunions qui ont lieu pendant ou en dehors des heures de travail des contribuables ; et les audiences ou réunions qui se tiennent en personne ou par vidéoconférence audiovisuelle.
Le Bureau du Contrôleur précise que les contribuables de hall d’entrée et les efforts d’intérêts particuliers, “ne sont pas obligés d’accorder les auditions ou réunions demandées”, sans préjudice de ce qu’ils doivent assurer l’égalité de traitement à l’égard des personnes, organisations et entités qui nécessitent des auditions sur la même question.
Réponse aux parlementaires
Le contrôleur adjoint a également répondu aujourd’hui à la des lettres de divers parlementaires dans lesquelles ils demandaient une déclaration concernant les réunions des ministres au domicile d’un lobbyiste et a exclu toute sanction pour toute omission. Il est à noter que « après l’analyse effectuée, ce Bureau du Contrôleur Général prévient que, dans l’espèce, certaines des exigences légales et réglementaires sont configurées pour considérer que les activités susmentionnées constitueraient hall d’entréealors qu’ils ont été élaborés à la demande d’une personne enregistrée comme sujet actif, avec la participation d’autorités qui ont le caractère de sujets passifs et, en outre, des questions spécifiques aux Secrétariats d’État respectifs ont été abordées.
Il précise cependant que « À ce jour, il n’existe aucune preuve que des décisions aient été demandées ou obtenues lors de telles réunions, comme l’exige la loi » et que « il n’est pas possible de constater les omissions d’enregistrement que les députés prétendent sur la base d’une interprétation administrative différente de celle appliquée dans la jurisprudence impérative que cette entité de contrôle maintenait en vigueur pour l’ensemble de l’Administration au moment de la survenance de tels événements. “