Benjamin Netanyahu s’est entretenu avec le chef du parti israélien d’extrême droite Sionisme religieux alors que des informations indiquent que le parti pourrait démissionner du gouvernement en signe de protestation contre l’accord avec le Hamas.
Bezalel Smotrich, qui est également ministre des Finances israélien, a exprimé son inquiétude face à « un accord mauvais et dangereux » et a déclaré que son parti ne resterait dans la coalition gouvernementale que si Israël reprenait les combats « à grande échelle » une fois les otages libérés.
La coalition de M. Netanyahu conserverait toujours une faible majorité de 61 sièges sur les 120 membres de la Knesset si les sept députés du sionisme religieux démissionnaient.
Cependant, Itamar Ben-Gvir, le ministre israélien de la Sécurité nationale, a déclaré jeudi que son parti, composé de six députés, démissionnerait également du gouvernement si l’accord de cessez-le-feu était ratifié.
“L’accord qui prend forme est un accord irresponsable”, a déclaré M. Ben-Gvir dans une déclaration télévisée, estimant qu’il “effacerait les acquis de la guerre” en libérant des centaines de militants palestiniens et en se retirant des zones stratégiques de Gaza, laissant ainsi le Hamas invaincu.
« Si cet accord irresponsable est approuvé et mis en œuvre, nous, les membres du Pouvoir juif, soumettrons des lettres de démission au Premier ministre », a-t-il déclaré.
Si les deux partis quittaient la coalition, M. Netanyahu perdrait sa majorité à la Knesset.
Hier soir, M. Netanyahu a eu des entretiens au cours desquels les demandes de M. Smotrich ont été presque entièrement acceptées, selon les médias israéliens Ynet et Channel 12.
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