2025-01-22 02:52:00
Le changement de présidence de Telefónica a été précipité, organisé dans la journée de vendredi et avec des négociations jusqu’aux petites heures du matin – comme l’ont confirmé des sources de l’opération – qui ont été révélées samedi. Mais les premières semaines de … Marc Murtra à la présidence de Telefónica, en remplacement de José María Álvarez-Pallete, ne sera pas beaucoup plus serein. Le calendrier serré auquel l’opérateur est désormais confronté va obliger l’ancien président d’Indra à réfléchir et à avancer très prochainement sa feuille de route.
Il y a trois étapes clés à garder à l’esprit. La première et la plus proche est la présentation des résultats annuels le 27 février. La seconde, la célébration du Mobile World Congress (MWC) à Barcelone, du 3 au 6 mars, où la multinationale présente toutes ses innovations technologiques et sera la protagoniste de tous les projecteurs médiatiques. Et la troisième, mais la plus importante, l’assemblée générale des actionnaires qui – si le calendrier officiel ne change pas – se tiendra avant Pâques, c’est-à-dire dans la première quinzaine du mois d’avril.
Cette importante nomination implique la publication un mois avant sa célébration d’un ordre du jour qui comprend le nom des nouveaux membres du conseil d’administration après un renouvellement qui reflète la nouvelle structure actionnariale de l’entreprise, selon des sources du secteur. Le renouvellement du conseil d’administration doit donc être finalisé avant l’assemblée générale des actionnaires. De plus, étant donné que les décisions prises lors du conseil d’administration de samedi dernier – le départ d’Álvarez-Pallete et la nomination de Murtra comme administrateur et président – ont été prises par cooptation, elles doivent être ratifiées par l’assemblée générale. C’est lors de cette réunion d’avril qu’il a été prévu de renouveler le poste d’Álvarez-Pallete, dont le mandat a expiré cette année, ce qui a explosé samedi dernier.
Les conseils de Telefónica
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Désormais, le scénario qui se présente pour Telefónica est complexe, à la fois en raison de l’appel à la présentation de ses résultats annuels, à laquelle assistent les analystes et les médias ; comme Mobile de Barcelona et l’assemblée des actionnaires qui a suivi, qui oblige Murtra à prendre “de nombreuses décisions en peu de temps”, indiquent les sources consultées. Concilier les demandes des actionnaires ne sera pas une tâche facile.
L’État contrôle 10 % de l’opérateur à travers la Société nationale de participation industrielle (SEPI), suivi de Criteria Caixa – la branche d’investissement de CaixaBank – avec 9,9 %. Le même pourcentage que s’apprête à atteindre l’opérateur public saoudien STC, qui a reçu le 28 novembre l’autorisation du gouvernement après un an d’attente avec 5% gelés sous forme de dérivés financiers, et qui n’en est qu’à l’attente de la finale. ok’ des autorités luxembourgeoises, siège de la société par l’intermédiaire de laquelle STC a acquis le paquet d’actions Telefónica.
Le SEPI a déjà manifesté son intention d’avoir deux conseillers. L’un d’eux (Carlos Ocaña) est arrivé chez Telefónica le 8 mai, mais l’entrée d’un deuxième ouvrirait la porte à STC et CriteriaCaixa pour demander également que deux membres siègent au conseil d’administration, car ils ont une représentation actionnariale presque identique.
À ce rapport de force complexe entre les actionnaires de référence pour aligner leurs intérêts s’ajoute la tâche complexe d’augmenter la présence féminine au conseil d’administration pour respecter la loi paritaire, qui exige qu’au moins 40% des membres des sociétés cotées de l’Ibex -35 seront des femmes au 30 juin 2026. Dans sa composition actuelle composée de 14 membres -en l’absence de celui nommé STC, qui sera vraisemblablement un homme-, il faudrait une administratrice supplémentaire pour atteindre ce seuil minimum avec six femmes.
Achats stratégiques
Au-delà du renouvellement du conseil d’administration, l’entreprise décidera d’achats stratégiques comme celui de Minsait, la branche technologique d’Indra, qui est sur la table depuis des mois. Avec ce grand mouvement économique, le gouvernement entend créer une grande entreprise de technologie et de télécommunications. Indra gagnerait à se départir d’une partie de l’activité qui ne génère pas les revenus escomptés.
Le rachat complet d’Indra par Telefónica a également été envisagé, mais les sources consultées admettent que cela entraînerait certains problèmes pour les intérêts stratégiques espagnols, car l’entreprise est clé dans le secteur de la défense et actuellement 10 % de Telefónica est entre les mains des Saoudiens. Mais désormais tout mouvement est possible, puisque l’État contrôle, à travers la SEPI, 10% de Telefónica mais aussi 28% d’Indra.
Pour l’instant, le gouvernement ne révèle pas quels sont ses projets pour l’opérateur. Le ministre de l’Économie, Carlos Body, a insisté mardi depuis Bruxelles sur le fait que la décision de destituer Álvarez-Pallete répond à une motivation “strictement commerciale et stratégique”, malgré les liens de son remplaçant, Marc Murtra, avec le gouvernement de Pedro Sánchez. “La décision n’était pas politique et a été prise de manière à interférer le moins possible avec les prix de l’entreprise et ses opérations quotidiennes”, selon Body.
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