Le calendrier désavantage-t-il les équipes du canton de Berne ?


Le calendrier désavantage-t-il les équipes du canton de Berne ?

Trop de jeux ? Trop peu de rendez-vous ? Il existe des questions légitimes sur le lien entre la malchance liée aux blessures et le calendrier de la Ligue nationale.

Flavio Dirt (Langnau) et Thierry Bader (Berne) dans un duel.

Image : Martin Meienberger / Freshfocus

Prenons deux exemples. Le 4 octobre, l’équipe de Bienne a battu Lugano 5:3. Le lendemain, ils ont perdu tranquillement 1:4 à Langnau. Langnau fait vibrer la Léventine en gagnant 4:3 à Ambri le 18 octobre. 24 heures plus tard, c’était une défaite 0-2 contre Kloten. Ce sont peut-être des coïncidences. Choisi pour soutenir une thèse.

Aujourd’hui, Ueli Schwarz, membre du directoire de Bienne, n’est pas un homme de polémique. Et certainement pas quiconque se contente de présenter des théories au monde. Il a tout été dans notre hockey : entraîneur, directeur sportif, général d’association et aujourd’hui il est surtout connu dans la scène comme un redoutable expert de la télé.

Il sait de quoi il parle et déclare à propos de Bienne : “Cela aide énormément une équipe avec une base étroite comme la nôtre si nous avons au moins un jour de repos entre deux matchs.” Il en a déjà discuté avec l’entraîneur de Langnau, Thierry Paterlini, et il partage le même avis.

Les voix d’avertissement de la médecine du sport

Les médecins du sport ne manquent pas non plus d’avertissements, qui considèrent les doubles tours (seulement 24 heures ou moins entre deux matchs, le plus souvent vendredi/samedi) comme la cause de nombreuses blessures. Surtout parce que dans les tours doubles, il y a parfois des déplacements plus longs à la maison ou entre les matchs.

Les blessures ont de nombreuses causes et un lien direct avec la fatigue due aux doubles tours ne peut être prouvé sans aucun doute. Ce qui est certain, cependant, c’est que le manque de temps de récupération et la fatigue augmentent la susceptibilité aux blessures. Surtout avec des joueurs qui sont poussés fort. Les Tigres de la SCL ont désormais perdu quatre étrangers en raison de blessures : mercredi, lors du match contre Berne (2:1 nV), le défenseur Juuso Riikola et le meilleur buteur Aleksi Saarela ont également perdu. Sans influence ennemie illégale.

On ne sait pas encore combien de temps les deux Finlandais seront portés disparus. Juuso Riikola ne peut définitivement pas rivaliser avec Gottéron aujourd’hui. Sean Malone (muscle déchiré) et Saku Mäenalanen (commotion cérébrale) ne pourront plus jouer pendant une période plus longue. Bienne a dû (ou doit encore) se passer de Gaëtan Haas, Miro Zryd, Damien Brunner, Luca Cunti et Jérémie Bärtschi, entre autres. La liste n’est pas complète.

Langnau et Bienne ont une base étroite. Ce n’est qu’au ZSC Lions que les blessures semblent n’avoir aucune influence sur les performances : avec Denis Malgin, Denis Hollenstein et Rudolfs Balcers, par exemple, trois attaquants qui formeraient la première ligne d’une autre équipe manquaient mardi contre Bienne (4:2 ). Néanmoins, les Zurichois dominent le championnat. Parce qu’ils sont la seule organisation qui peut se permettre une équipe agricole et qui possède donc de loin le plus grand bassin de joueurs.

Des améliorations du plan de jeu sont-elles possibles ?

Même si un lien direct entre le plan de jeu et la malchance en cas de blessures ne peut être prouvé : en suggérant que le plan de jeu devrait tenir davantage compte du temps de récupération et donc de la santé des joueurs, Ueli Schwarz aborde un sujet qui fait parler d’elle. encore et encore, il faut parfois l’utiliser comme excuse.

L'EHC Bienne (en maillots blancs) devait affronter mardi les ZSC Lions avec la dernière composition.

L’EHC Bienne (en maillots blancs) devait affronter mardi les ZSC Lions avec la dernière composition.

Image : Til Buergy / KEYSTONE

La question s’adresse donc à Willi Vögtlin, « plan de jeu général » : des améliorations du plan de jeu sont-elles possibles ? Il dit clairement : « Non ». La raison : il y a tout simplement trop de contraintes ou trop peu de rendez-vous. Par exemple, il n’a toujours pas trouvé de nouvelle date pour le match Servette contre Langnau, qui a été reporté lundi en raison d’une panne de courant. “Nous ne pourrons probablement rattraper notre retard qu’après la pause de la Coupe Spengler.”

En aucun cas, il ne dicte le plan de match. En fin de compte, il ne fait que mettre en œuvre les souhaits des clubs. Il explique la procédure ainsi : « Je visite chaque club et je discute des dates. Ensuite, j’établis le plan de jeu selon les souhaits des clubs. Le plan de match est ensuite envoyé aux clubs pour approbation et ensuite seulement il est publié. »

Cela signifie : C’est aux clubs d’influencer le plan de jeu pendant la phase de planification. A l’issue des qualifications tout le monde est égal devant le plan de jeu. Mais quiconque prétend que certains clubs sont plus égaux avant le calendrier des rencontres a en quelque sorte raison. Surtout lorsqu’il s’agit du plan de jeu : plaire à tout le monde est un art que personne ne peut réaliser.

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