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Le candidat du PP à Durango déclarera le 29-M sur le harcèlement des politiciens par l’ETA

Le candidat du PP à Durango déclarera le 29-M sur le harcèlement des politiciens par l’ETA

2023-05-24 11:13:28

Le candidat du PP dans Durango, Carlos Garcíatémoignera devant le Tribunal national lundi prochain, quelques heures après le rendez-vous avec les urnes, pour témoigner du harcèlement dont l’ETA a fait l’objet José María Pedrosa, qui était également conseiller municipal de la ville de Biscaye, assassiné par le groupe terroriste le 4 juin 2000, l’un des 379 meurtres toujours sans auteur connu.

Le juge Alejandro Abascal a également cité, également comme témoins, Juan José Gastanazatorrenuméro 3 sur la liste des populaires à Durango (avec laquelle le PP entend renverser EH Bildu du bureau du maire), et José Urquizu, fils du lieutenant-colonel du Corps de la santé José Maria Urquizuassassiné à Durango le 13 septembre 1980, dans la pharmacie que la famille tenait dans la commune.

Après avoir accepté une plainte Dignité et Justice (D&J) pour traitement, Abascal enquête sur dix anciens chefs de l’ETA pour meurtre, coercition et menaces terroristes pour cet attentat, derrière lequel le magistrat apprécie une “stratégie terroriste continue, aveugle et persistante”.

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La proximité de l’appel électoral a rendu l’association qui la préside Daniel Porter (qui figure également symboliquement sur la liste de Durango), compte tenu du statut de candidats de deux des trois témoins dont il a sollicité l’assignation, a demandé à l’enquêteur -dans une lettre à laquelle ce journal a eu accès- que retarder les apparitions de quelques heures (initialement prévu à dix heures du matin), afin qu'”ils aient le temps de se rendre le lundi matin” à Madrid.

L’enterrement de l’édile : “ETA les tue”

Précisément le 18, Carlos García -qui a décidé d’entrer en politique après l’enlèvement et le meurtre de Miguel Ángel Blanco- a rappelé dans les pages de LA RAZÓN comment le meurtre de Jesús Mari Pedrosa l’avait affecté. “C’était très dur. Quand on le regardait dans la salle plénière de Durango, dans la rue certains criaient, dans le silence de la nuit : « ETA tue-les »“. Ce jour-là, a-t-il assuré, la “haine” des radicaux pro-ETA envers les politiciens du PP a été enregistrée en lui. “En mémoire de Pedrosa, je vais pouvoir entrer à la mairie”, a assuré le candidat dans son effort pour expulser EH Bildu du Consistoire.

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Dans la résolution dans laquelle la plainte de DyJ a été admise pour traitement, le juge du Tribunal national a fait valoir que l’attentat contre Pedrosa n’était pas seulement un assassinat terroriste, puisqu’il impliquait également “une amplification et un renforcement de cette menace terroriste, faisant partie de la cette stratégie de terreur continue et non ponctuelle, aveugle et persistante, jusqu’à l’année 2011”.

Une stratégie, a-t-il souligné, avec laquelle “non seulement la vie de la personne spécifique se termine”, mais aussi “alimente ce climat de menace créé avec l’intention de durer dans le temps“C’est précisément ce climat de menaces qu’a dû subir l’édile du PP – à qui ETA a réclamé en vain le paiement de la taxe révolutionnaire – pour qu’il quitte le Pays basque avant d’être finalement assassiné, comme le révèle la plainte de la Dignité et l’avocat de la justice Miguel Ángel Rodríguez Arias.

Dix ex-chefs de l’ETA mis en examen

Abascal maintient Ignacio Gracia Arregui, “Iñaki de Rentería” sous enquête dans cette procédure ; Javier Garcia Gaztelu, “Txapote” ; Juan Antonio Olarra Guridi; Ainhoa ​​Mugica ; Asier Oyarzabal; Juan Carlos Iglesias Chouzas, « Kadhafi » ; Mikel Albisu, “Mikel Antza” ; Vicente Goicoechea ; Ramón Sagarzazu et María Soledad Iparraguirre, “Anboto”.

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Dignité et Justice a déclaré dans sa plainte que le meurtre de Pedrosa avait été commis en raison de sa “résistance civique et héroïque à quitter le Pays basque” après une “longue campagne de coercition et de menaces terroristes”. Pour l’association des victimes, il s’agissait un crime “instrumental ou exemplaire” dont l’objectif était d’intimider “de nombreuses autres personnes persécutées que l’ETA voulait également expulser” du Pays basque. Pas en vain, selon les données de l’Institut basque de criminologie, entre 60 000 et 200 000 personnes ont été contraintes de franchir cette étape en raison du harcèlement de l’ETA et du milieu pro-ETAR (5 à 10 % de la population).



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