Les prétendants au podium se succèdent à la halle Jean-Cochet et repartent à chaque fois bredouilles. Ce fut le cas des Pyrénéens de Lescar (3e) lors de la 3e journée et de Saint-Nazaire (3e) lors de la sixième. Avant cette 7e journée, Niort se présente, à son tour, à la 3e place, avec une seule défaite, comme le leader briviste et son dauphin chartrain. Un seul point sépare Euréliens et Deux-Sévriens suite à deux succès de ces derniers au tie-break, face à Mérignac et à Kloar-Aven. Leur seul faux pas fut, curieusement, chez eux, contre Angers (1-3).
Chartres expéditif dans son antre
L’importance du ballon…
La performance du Pexinois Niort, coaché depuis 2010 par le Camerounais Alain Fossi, n’est pas du genre à inquiéter l’entraîneur chartrain, même s’il se méfie de cette équipe. « On est dans une bonne dynamique, surtout à la maison, on ne panique pas, il faut montrer qu’on est chez nous. On s’attend à un gros match face à Niort qui vise le podium. À l’extérieur, c’est toujours des gros matches, du fait de la configuration de la salle, du ballon… »
En volley, tout le monde ne joue pas avec le même ballon, certains utilisent la marque Mikasa, d’autres Molten. Explications du coach Kadu : « Le Molten est un peu plus lourd, notamment pour le service et les attaques, et le ballon a tendance à tomber plus vite… » A domicile, Chartres joue avec Mikasa, « un ballon qui flotte plus, il faut plus le contrôler ». L’Argentin-Italo du CCV Tomas Gallo, lui préfère le Mikasa, « c’est plus difficile pour défendre, on a besoin de plus de qualités ». À Brive, Chartres avait perdu en jouant avec un Mikasa. À Bordeaux, le CCV l’avait emporté avec un Molten, mais 3-2 dans une petite salle bien bruyante.
Chartres (halle Jean-Cochet), ce dimanche 27 novembre à 15 heures.
Chartres : Adam, Rigobert, Possamaï, Debruyne, Cormier, Colignon, Besnard, Gallo, Onanga, Aissaoui, Dherbet.
Jean-Andre Provost
