Nouvelles Du Monde

Le Cepyme estime que la réduction du temps de travail « aggraverait » la destruction d’emplois dans les microentreprises industrielles et du bâtiment | Économie

Le Cepyme estime que la réduction du temps de travail « aggraverait » la destruction d’emplois dans les microentreprises industrielles et du bâtiment |  Économie

2023-10-25 15:53:41

La résistance dont fait preuve le marché du travail espagnol face aux adversités économiques, financières et géopolitiques internationales se poursuivra l’année prochaine. Ainsi, les entreprises de moins de 250 salariés, qui devraient fermer leurs portes en 2023 après avoir créé un peu plus de 300 000 emplois, généreront encore quelque 219 000 nouveaux emplois en 2024. Le rythme de création d’emplois des moyennes et petites entreprises ralentira ainsi. de 2,9% à 2%, ce qui implique de maintenir le dynamisme du marché. Il existe cependant un segment d’activité qui montrera des signes plus évidents de ralentissement, voire de destruction d’emplois : les microentreprises (de moins de 10 salariés) des secteurs de l’industrie et de la construction supprimeront environ 10 000 emplois l’année prochaine.

C’est le diagnostic principal extrait du Bulletin trimestriel de l’emploi dans les PME préparé par le principal employeur de petites et moyennes entreprises, Cepyme en collaboration avec Randstad Research, avec les prévisions présentées provenant d’un modèle spécifique développé en collaboration avec le Centre de Prédiction Économique Ceprede lié à l’Université Autonome de Madrid. Mais ces projections pour le marché du travail “seraient pires” si l’une des principales mesures de l’accord gouvernemental entre le PSOE et Sumar, consistant à réduire la durée maximale légale de travail de 40 à 37,5 heures par semaine, a déclaré le directeur de Économie du Cepyme, Francisco Vidal, lors de la présentation dudit rapport ce mercredi. “Une telle réduction du temps de travail, de 6%, a ajouté Vidal, aurait un impact négatif sur la productivité des entreprises, donc on peut s’attendre à ce que tout ajustement (de l’emploi) connu soit plus intense que prévu.”

Lire aussi  pourrait coûter 2,8 milliards - Corriere.it

Cependant, malgré cette alerte particulière, les auteurs de ce rapport affirment avoir des prévisions « optimistes » en matière d’emploi. En fait, ils expliquent que le ralentissement qu’ils prévoient pour la période entre le troisième trimestre 2023 et le deuxième trimestre 2024, étant pratiquement mondial, pourrait être le préambule d’un deuxième semestre au cours duquel des emplois pourraient être à nouveau créés à des rythmes supérieurs au 3% dans toutes les tailles d’entreprises, sauf dans les TPE où le ralentissement sera beaucoup plus évident.

Ainsi, ces travaux —prédisent que les entreprises de moins de dix salariés détruiront l’emploi en général au milieu de l’année prochaine, mais clôtureront l’année avec une croissance de l’emploi d’environ 0,8%, concentrant les nouveaux emplois dans le secteur des services, en particulier dans l’hôtellerie. et les activités de loisirs, qui généreront quelque 35 000 emplois en 2024, ce qui compensera la perte évoquée de 10 000 postes dans les microPME de l’industrie et de la construction.

Lire aussi  Mbappé retourne travailler avec le PSG

Comme pour le reste des plus grandes PME, le ralentissement que ces analystes calculent pour 2024 est le suivant : dans les petites entreprises (10 à 49 salariés) la création d’emplois passera cette année de 3,8% à 2,6% (environ 104 000 nouveaux emplois) ; tandis que pour les entreprises de taille moyenne (50 à 249 travailleurs), la croissance de l’emploi sera réduite presque de moitié, passant des 4% avec lesquels elles devraient clôturer en 2023 à 2,5% en 2024 (avec 89 000 nouveaux postes contre 140 000). de l’exercice en cours). Toujours dans cette taille d’entreprise, les emplois générés l’année prochaine seront massivement concentrés, selon ces estimations, dans le secteur des services (74 000 postes, contre 7 000 pour l’industrie et 6 600 pour la construction).

En tout cas, le responsable de l’Economie du Cepyme prévoit un « net ralentissement de l’activité ». En outre, il a assuré que « dans un scénario (celui du deuxième trimestre 2023) dans lequel la productivité par travailleur diminuerait de 0,8% sur un an et où les coûts unitaires de main-d’œuvre, qui sont ceux qui comptent pour l’employeur, augmenteraient de 6%. .2%, les coûts financiers frappent particulièrement durement les PME et les entités financières resserrent le crédit, nous craignons qu’au niveau institutionnel nous n’ayons pas un panorama qui favorise l’activité”, dans une référence claire à l’absence actuelle du Gouvernement, près de trois mois après la tenue des élections générales.

Lire aussi  Tesla doit accepter une baisse des chiffres trimestriels - Actualités

Suivez toutes les informations Économie oui Entreprise dans Facebook oui Xou dans notre bulletin d’information semanal

L’agenda de cinq jours

Les citations économiques les plus importantes du jour, avec les clés et le contexte pour comprendre leur portée.

RECEVEZ-LE DANS VOTRE MAIL




#Cepyme #estime #réduction #temps #travail #aggraverait #destruction #demplois #dans #les #microentreprises #industrielles #bâtiment #Économie
1698242232

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT