2024-11-16 19:07:00
Les températures élevées et les périodes de sécheresse de plus en plus longues mettent en danger la survie des nouvelles plantations. La mortalité des plants plantés dans les lieux de destination est en effet en augmentation, tout comme les besoins en soins.
Après une culture en pépinière caractérisée par des irrigations fréquentes, des fertilisations et des traitements pesticides, les arbres et arbustes sont transférés vers des zones de reboisement. Une étape (appelée transplantation) rendue encore plus complexe par le changement climatique qui a porté le pourcentage de plantes qui ne s’enracinent pas à 10 % (dans les zones urbaines ou dans les zones moins peuplées, il peut même être plus élevé).
Il y a quelques années encore, il fallait à la plante un à trois ans pour s’adapter au site de plantation, mais les températures élevées et la répartition différente des précipitations ont allongé ce temps. Cependant, certaines espèces s’en sortent mieux que d’autres et parmi elles se trouvent les espèces exotiques, qui ont une plus grande probabilité de s’enraciner et de résister que les espèces indigènes.
Toutefois, les espèces exotiques peuvent devenir envahissantes, déplacer les espèces indigènes et appauvrir la biodiversité.
Le choix est délicat et il faut tenir compte des contextes dans lesquels sont réalisées les plantations : il y a en effet beaucoup de différence entre la création d’une forêt urbaine en périphérie d’une ville et le reboisement de zones de montagne dévastées. par des incendies ou des événements extrêmes comme la tempête Vaia qui a frappé une grande partie des Dolomites et des Préalpes vénitiennes à l’automne 2018.
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