Le chanteur Nicola Sirkis d’Indochine critique la hausse des prix des places de concert

Le chanteur Nicola Sirkis d’Indochine critique la hausse des prix des places de concert

Alors que les places de concert atteignent de plus en plus facilement des centaines d’euros, le chanteur français appelle à “rester digne”. Les amateurs de musique live mettent leurs finances à rude épreuve: depuis quelques mois, les coûts des places subissent une augmentation fulgurante et atteignent facilement plusieurs centaines d’euros. Des prix qui affolent le chanteur Nicola Sirkis dont le groupe, Indochine, a depuis longtemps fait le choix de l’éthique.

“Quand je vois les prix des billets de certains de mes collègues, je suis effectivement atterré”, déclare l’interprète de ‘Trois nuits par semaine’ auprès du ‘Journal du dimanche’. “Nous vivons dans un système d’économie libérale, les producteurs et certains artistes veulent du profit”, poursuit-il. “Pas moi, pas à n’importe quel prix. Il faut quand même rester digne.”

Ces déclarations interviennent après les récentes annonces des tournées mondiales de Madonna et Beyoncé. Leurs fans français devront débourser jusqu’à 650 euros et 450 euros, respectivement, pour y assister. Cette semaine, le chanteur Usher a annoncé une série de concerts à la Seine musicale de Boulogne-Billancourt, dont les billets en fosse debout s’élèvent à 331,50 euros.

Des prix bien éloignés de ceux auxquels se maintient Indochine, autour de 50 euros, malgré des concerts spectaculaires et des tournées des stades complètes. “À partir du moment où l’on décide de ne pas s’enrichir sur le dos de notre public, celui qui nous permet de vivre notre passion, il y a des conséquences”, reconnaît Nicola Sirkis. Leurs techniciens, à l’inverse, sont toujours rémunérés: “Ce n’est pas à eux de subir notre choix éthique.”

De nombreux paramètres entrent en jeu pour expliquer la hausse des coûts des places de concert, à commencer par la hausse des prix de l’énergie. “Aucun argument n’est pertinent sauf celui de vouloir gagner de l’argent”, balaie Nicola Sirkis. “Les producteurs en France ont toujours tendance à pleurer sur leur sort alors qu’ils ont été largement aidés financièrement par l’État pendant le Covid (…) L’augmentation des coûts de production et de location est réelle, mais pas au point de faire des billets à 200 euros!”
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