Il n’est pas du tout certain que 1.500 chauffeurs se présenteront, entend-on des organisations faîtières officielles telles que GTL (Faîtière nationale belge des compagnies de taxis) et l’IRU (Transport routier international). Ils ne soutiennent pas l’action et continuent de privilégier les concertations avec les autorités de la ville pour parvenir à un équilibre entre le nombre de chauffeurs de taxi traditionnels et de chauffeurs Uber dans une ville, même si la discussion est parfois difficile.
L’action s’est développée principalement en groupes sur les réseaux sociaux, où il y a beaucoup de frustration et de colère. Selon GTL, il n’est pas inconcevable que les choses se corsent à Bruxelles. Même s’il n’y a que 200 manifestants. S’il y a quelques têtes brûlées entre les deux, tout est bloqué.
Sam Bouchal, chauffeur de taxi à Bruxelles, et l’un des initiateurs de l’action européenne : « On en a marre. Nous réclamons depuis des années un plan taxi adapté, y compris à Bruxelles, mais cela prend beaucoup trop de temps. Nous voulons aussi et surtout une action de la Commission européenne. Il veut libéraliser le secteur des taxis via une directive, mais alors vous obtenez le Far West. Des personnes qui transportent d’autres personnes à un tarif plancher ? Le voulons-nous ?
