Le chauffard de Strépy-Bracquegnies sera assigné à résidence sous surveillance électronique

Le chauffard de Strépy-Bracquegnies sera assigné à résidence sous surveillance électronique

Comme annoncé mercredi, Paolo Falzone, le chauffard de Strépy-Bracquegnies, sera bientôt libéré de prison. Cependant, il restera détenu chez lui, mais avec un bracelet électronique. Il devra respecter des conditions strictes, telles que se déplacer uniquement pour des urgences médicales ou pour des rendez-vous judiciaires. En dehors de cela, il sera assigné à résidence et un périmètre sera établi par un opérateur.

“L’opérateur va déterminer un périmètre d’accès à la personne dans son espace intérieur et extérieur, avec une limite de 5 mètres pour l’espace extérieur”, explique Jonathan Péromet, directeur de la surveillance électronique à la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Cette détention sous surveillance électronique ne se fera pas à son domicile. En accord avec son avocat, il a proposé un autre endroit qui a été validé.

“La loi stipule que le juge est le seul décisionnaire. Il prendra en compte plusieurs impératifs. Il est totalement inopportun de réincarcérer une personne chez elle si cela est trop proche des victimes”, précise Vincent Macq, procureur du roi de Mons.

Une surveillance 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 est prévue. Il n’a pas le droit de sortir du périmètre établi.

“Si le périmètre est dépassé, même pour aller chercher le courrier, cela déclenche une alerte. Le centre national de surveillance électronique en est avisé, tout comme le juge d’instruction qui peut réincarcérer la personne immédiatement”, souligne Fabian Lauvaux, avocat.

Cependant, il pourra recevoir des visites. La juge d’instruction n’a pas prévu de restrictions à ce sujet.

“Lorsque le juge interdit les contacts, c’est parce qu’il estime qu’ils pourraient nuire à l’enquête. Ici, l’enquête est pratiquement terminée, nous attendons simplement l’expertise automobile, donc il était inutile d’interdire les contacts”, indique Vincent Macq.

Environ 3000 personnes portent un bracelet électronique en Belgique, ce qui représente plus de 20% des personnes privées de liberté.

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