J’ai repris pied à terre lorsque j’ai commencé l’école d’art, à Sion, à l’âge de 16 ans, avec une dérogation pour suivre les cours de dessin académique. J’ai redoublé la première année. Peut-être parce que je passais plus de temps à la bibliothèque de l’école que derrière le chevalet. J’étais avide de découvertes. A cette époque, je pratiquais le skateboard en compétition et j’étais complètement immergé dans son univers. Il se résumait à MTV, Radiohead, la Californie, Mondrian, Bukowski et surtout Mike Kelley, l’un des plus importants artistes plasticiens américains. Parallèlement, je découvrais l’abstraction, le monochrome et l’artiste russe Kasimir Malevitch, qui m’a énormément marqué et influencé. Un jour, en ouvrant Artpress, une revue française d’art, je suis tombé sur un article consacré à Mike Kelley, dont une image était aussi la couverture d’un CD punk que j’écoutais en boucle. Je me suis dit que j’étais assez proche d’un truc. Mais lequel? Je ne savais pas encore. Artiste? Non. Il n’y a que trois ans que j’ai l’impression d’en être un. D’être à l’aise avec les gens, avec mes œuvres. J’accepte que le doute fasse partie de mon cahier des charges. Bref.
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Le chemin vers l’art : une histoire de découvertes et d’influences
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