Le cinéma français se déchire: Alexandra Lamy répond aux propos d’Anny Duperey

Le cinéma français se déchire: Alexandra Lamy répond aux propos d’Anny Duperey
STÉPHANE DE SAKUTIN / AFP
Alexandra Lamy, ici en 2021, a dénoncé les propos d’Anny Duperey concernant les plaintes de Judith Godrèche contre Jacques Doillon et Benoît Jacquot.

STÉPHANE DE SAKUTIN / AFP

Alexandra Lamy, ici en 2021, a dénoncé les propos d’Anny Duperey concernant les plaintes de Judith Godrèche contre Jacques Doillon et Benoît Jacquot.

CINÉMA – Le cinéma français continue de se déchirer. Après les propos polémiques de l’actrice Anny Duperey sur RTL à propos des plaintes déposées par Judith Godrèche contre Benoît Jacquot et Jacques Doillon, Alexandra Lamy lui a répondu ce dimanche 11 février sur X (ex-Twitter).

« Madame Duperey, vous voulez dire à toutes ces femmes que vous n’aimez pas les chasses aux sorcières tardives, mais ce ne sont pas des sorcières, ce sont des violeurs, des criminels. Il faut dire à toutes ces victimes que vous n’aimez pas la chasse aux violeurs et aux criminels ! », s’insurge la comédienne de 52 ans.

« C’est cela le vrai mot, pas sorcières mais violeurs, criminels. Merci Mme Duperey au nom de toutes les victimes, de toutes celles qui ont le courage de parler de leur demander maintenant de se taire parce que ça fait trop longtemps », poursuit-elle.

Deux plaintes pour viols

La veille, Anny Duperey déclarait que les accusations de Judith Godrèche étaient « exagérées » et disait avoir « beaucoup de mal à réagir à ça ». Elle expliquait aussi qu’elle avait « de la chance », car elle n’avait peut-être « pas le profil de la victime ». Et d’ajouter : « Je n’aime pas trop ces chasses aux sorcières tardives comme ça. »

« C’est vrai que personne n’a osé s’attaquer à vous, vous seriez presque déçue de ne pas avoir eu cette expérience de harcèlement, ou de choses comme ça, comme vous dites ! », s’énerve Alexandra Lamy, très engagée contre les violences faites aux femmes.

Judith Godrèche a déposé plainte contre le réalisateur Benoît Jacquot pour « viols avec violences sur mineur de moins de 15 ans », ainsi que contre Jacques Doillon pour « viol sur mineur de 15 ans par personne ayant autorité ». Son histoire a poussé d’autres femmes à témoigner, déclenchant une libération de la parole mais aussi un malaise dans la profession.

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