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Le combat d’Anne Drossart pour la reconnaissance de la paternité d’Yves Montand

Le combat d’Anne Drossart pour la reconnaissance de la paternité d’Yves Montand

En 1989, commençait ce qui a été appelé l’Affaire Drossart : Anne Drossart, actrice, tentait de faire reconnaître par voie légale la paternité d’Yves Montand, de son vrai nom Ivo Livi, qui serait selon elle le deuxième parent biologique de sa fille Aurore, née en 1975. Un long combat judiciaire, qui s’est soldé en 1998 en appel par des résultats négatifs, puis en 2001 par un rejet de son pourvoi en cassation. Dans son autobiographie “Yves Montand, cet enfant qui te tendait les bras” qui paraît ce jeudi 20 avril 2023 chez l’Archipel et que “Télé-Loisirs” a lu, elle revient sur son combat, mais aussi le lien fort qui l’unissait à Yves Montand, qui a toutefois toujours clamé qu’Aurore n’était pas sa fille.

“À 54 ans, on ne peut plus avoir d’enfant”

C’est en août 1975 qu’Anne Drossart raconte avoir appris sa grossesse, de six mois déjà, au futur papa de Valentin Livi, alors de retour d’Amérique du Sud. “Après avoir laissé éclater la fougue des retrouvailles, je lui demandai innocemment s’il ne me trouvait pas quelque chose de changé”, écrit-elle. L’ami de Jean-Marie Périer, alors marié à Simone Signoret qu’il avait trompée avec Marilyn Monroe, pousse alors “un soupir de soulagement” : “En tout cas, ça ne peut pas être de moi, puisque je n’étais pas là.” En apprenant que le terme approche à grand pas, il aurait été encore une fois catégorique : “Tout ça, c’est de la foutaise. Ce n’est pas possible, pour une raison simple : à cinquante-quatre ans, on ne peut plus avoir d’enfant.”

“Que répondre à tant de mauvaise foi ?”

“Ce genre d’excuse pour se défiler ne m’avait pas effleuré l’esprit. C’était le scoop de l’année 1975 : Montand, à cinquante-quatre ans, ne pouvait plus être père ! Je pris la peine de lui faire remarquer qu’il lui faudrait trouver un meilleur argument pour renier sa paternité. Je citais l’exemple de personnages célèbres qu’il connaissait et admirait, qui avaient procréé jusqu’à un âge très avancé, entre soixante-dix et quatre-vingts ans : Charlie Chaplin, Picasso. Presque perdu !”, déplore Anne Drossart, qui raconte également dans son livre la réaction de Simone Signoret en découvrant la petite Aurore, à qui une photo de famille “arrache les tripes” aujourd’hui. Celle qui a un avis très cash sur les obsèques de son ex-amant continue plus loin : “Que répondre à tant de mauvaise foi ? J’étais écoeurée. Pour le moment, je n’avais plus qu’à prendre la porte”. Sa fille, elle, sera “traitée de menteuse” à l’école quand elle mentionnera Yves Montand, artiste “hanté par l’idée de vieillir”.

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